L'Hôtel Particulier
« Paris 18e : le charme de l’Hôtel Particulier »
Notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost, a découvert une étonnante demeure montmartroise. Ecoutons-le.
L’Hôtel Particulier, c’est le titre d’une chanson de Gainsbourg, mais surtout, au pied de la Butte Montmartre, proche du célèbre « Rocher de la Sorcière », un lieu qu’il aurait aimé. Un grand portail, un interphone, quelques mots de reconnaissance, on a l’impression de passer de l’autre côté du miroir. Une courte allée pavée, bordée d’immeubles de caractère, mène à l’hôtel si particulier d’Oscar Comtet, son jeune propriétaire.
Les 5 suites, « Végétale », « Vitrine », « Arbres à oreilles », « Poèmes et chapeaux », « Rideaux de cheveux », constituent un hommage non dit à « Alice au pays des merveilles » et, au milieu du jardin aux recoins secrets, sur les hauteurs de Paris, on croit voir courir le lapin pressé. À la terrasse couverte et chauffée, adossée à l’hôtel, l’on peut se faire plaisir, en dégustant, façon « tapas chic », de la sardine à l’huile, jusqu’au caviar béluga, des artichauts marinés à l’espagnole aux antipasti à l’italienne, sans oublier les cocktails de Martin, dont un 100 % Montmartre, fait exclusivement des produits du jardin d’Oscar.
Au restaurant, « le très particulier », avec salon de chasse, salle intimiste, lumières tamisées et murs tendus de velours, Guillaume Dupuch, à la tête de sa jeune équipe, assure un service alliant discrétion à efficacité. De Joël Robuchon à Jean Claude Bruegel, à Monaco, le chef Mathieu Francou a appris le métier avec sérieux et mitonne une cuisine d’humeur dans la simplicité et autour de produits frais et de saison.
Des exemples de ce qu’on trouve là ? Noix de st jacques d’Erquy en carpaccio aux saveurs iodées, homard poché avec taboulé au quinoa et vinaigrette corsée, allumette feuilletée aux champignons et à la volaille jaune, pluma de cochon ibérique avec sa fine mousseline de carotte, dôme de framboises fraîches, plus crème a la rose et biscuit macaron.
Au brunch et au petit déjeuner, ne pas faire l’impasse sur le seul miel naturel de Paris, récolté une fois par an, Oscar ayant installé des « ruches Warré ». Les œufs sont frais de chez frais, deux poules, à demeure, en fournissent les leurs. And last not least, dans ce lieu magique, unique et romantique, « Starvatt » ( bain nordique) vous attend, trônant dans la verdure. Etonnant!.
Tres bel en droit en effet, cuisine correcte mais service catastrophique : Attentes, manque de formation, communication inapropriée, erreurs…
Je n’y retournerai pas.
La splendide décoration de cet hôtel a été réalisée par la designer Morgane Rousseau.
Le style genre maison chic est super.
La décoration de cet hotel est sublime et le service adorable