Yoshi
« Paris 16e: retour chez Yoshi »
On vous a parlé de Bingheng Zhang, ce petit Chinois discret, qui travailla dix ans chez le Kai rue du Louvre avant de s’installer à son compte à deux pas des Champs Elysées. Le décor ne fait pas la retape. La lumière d’aquarium, comme les sets et les serviettes en papier be font pas rêver. Mais le bonheur est dans l’assiette. Bing oeuvre, en cuisine ouverte, avec ses deux aides, à offrir le meilleur et le plus frais du jour. Il y a les bentos du midi, les prix raisonnables des menus variés.
On vient ici pour des bonheurs simples et frais que révèlent la soupe miso, le dengaku (aubergine grillée sauce miso), les variations sur les sashimi (thon, saumon, dorade), le sunomono (chair de crabe et radis long à la vinaigrette de riz), que les tempuras et le chawanmushi (petit pot d’oeuf battu à la vapeur avec foie gras frais poêlé), comme le risotto de homard à l’ail avec son bouillon léger.
C’est frais, ciselé en finesse, proposé à température exacte, laissant le palais et l’estomac sans lourdeur.
On accompagne le tout d’un thé vert au riz grillé, d’un rosé de Provence ou d’un bordeaux choisi. C’est le lieu idéal d’une étape light sans heurt.