La Rucola
« Paris 17e: le charme de la Rucola »
C’est une demeure discrète qui charme sur le ton de l’Italie heureuse depuis une décennie. Michele Lukin, qui a des racines siciliennes, fait la salle avec malice, drôlerie, gentillesse, tandis que Sergio Païs cuisine avec ardeur. Tous deux ont travaillé chez Sormani, à l’école de Pascal Fayet et leur carte ressemble un brin à celle de la rue du Général de Lanrezac… en moins cher! Les jolis flacons sardes ou toscans tarifés avec gentillesse, les jolies bouteilles charmeuses (Fertuna côté Lodai, col d’Orcia pour le Brunello di Montalcino) vous font de l’oeil.
Les antipasti, servis en assiettes généreuses, frisant le trop plein, mixent beignets de mozzarella, bruschetta avec tomate et scarmozza fumée, fritures de scampi et chipirons, jambon de San Daniele, poivrons, courgettes et aubergines. Il y aussi le carpaccio de thon à la vénitienne, les penne all’arrabbiata, les gnocchi à la tomate et pecorino, les tagliatelle à la truffe d’été (inutilement renforcée par des arômes d’huile de truffe blanche), les jolies lasagnes au canard. Les desserts (tiramisu au citron, parfait glacé en semifreddo au café) sont de bon ton.
Le menu de midi à) 24€ est une affaire et les prix des pâtes entre 12 et 16 € expliquent que la maison fasse le plein sans discontinuer.