Auberge Flora
« Mes vacances à Paris (11e) chez Flora »
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Un air de vacances à Paris, une auberge comme au Cap Ferret ou en Bretagne, bref un lieu à vivre à deux pas de la Bastille et du canal St Martin, qui vous transporte en vacances en vous donnant le sentiment d’être parti loin de la capitale: c’est la maison de Flora et de son mari Raphaël.
Ils ont quitté les beaux quartiers, dit adieu sans regret à l’avenue George V, imaginé un hôtel avec sa vingtaine de chambres toutes différentes, gaies, pimpantes, colorées, son coin comptoir, ses assiettes (Bernardaud) en guise de déco, ses tables sans nappes façon bistrot, sa cuisine apparente, sa chef et son équipe qu’on aperçoit derrière la grande lucarne colorée et illuminée: c’est un QG gourmand comme un théâtre.
Une auberge coup de coeur? Il y a de ça. Flora Mikula, on la connaît de longue main. Formé chez Lorain, puis Passard, ayant voyagé à Londres et à New-York, créé sa première maison – les Olivades – dans le 7e, devenu la petite reine méconnu des Champs-Elysées dans l’ancien Géorgiques de Katsumaru Ishimaru, elle cherchait sa place et son registre.
Brillante en tous les domaines, reine de l’huile d’olive et des herbes de Provence, cette native de Nîmes, polono-lorraine par sa mère, a créé son propre monde. Son auberge lui ressemble: drôle, vive, fraîche, naturelle. Voilà un lieu où l’on est bien. Où l’on peut venir à toute heure, piocher dans toutes les formules, manger à tous les prix, selon son goût et ses envies. Les petits tapas, les plats de l’ardoise, les idées de cuisine, l’air du temps, le marché, tout cela, ensemble, fait le fonds même de ce qu’elle sert.
Oeuf coque et émulsion d’asperge, soupe de tomate froide et burrata au pistou, caillette à la sauge, verrine de chèvre avec croquets aux olives, saucisson mi-cuit et olives de Nyons, caviar d’aubergines, pimenté, « comme en Jordanie », samossa de canard et crostini de sardines, sans oublier, bon sang nîmois ne saurait mentir, la galette de brandade de morue au fenouil avec son coulis de poivron doux.
On ajoute, en guise de mets malicieux, la rascasse au jus de bouillabaisse avec son riz camarguais et ses palourdes, le saint-pierre aux petits pois, asperge, févettes et nages de coquillages ou encore la pintade farcie à la tapenade et ses pommes rattes au thym. Plus les desserts gourmands dignes des souvenirs d’enfance: crousti-moelleux-fondant au chocolat, pêche Melba, petit pot de crème au thym avec sa madeleine au thym.
Les vins n’échappent pas à l’enchantement, comme le vif valençay blanc de Minchin, le rouge « cerise » suave (syrah/cabernet, eh oui) de Bernard Grippa ou le riche languedoc d’Aupilhac, tous servis au verre et tarifés sans excès. Bref, voilà un lieu coup de coeur, un QG de copains gourmets, une maison d’amis.
Bonjour Me ma requête est tout autre ;j’ai eu le privilège de travailler avec Mr ISHIMARU, dans le restaurant  » Les Georgiques » il y a une trentaine d’année en compagnie de Mr Lavergne jm et Mr YAMAMOTO pourriez vous me contacter je suis a sa recherche;MERCI
Cordialement.
Lorsque je lis les commentaires particulièrement négatifs de certains, je me demande vraiment s’ils sont allés à l’Auberge Flora. Le brunch est très bon, l’accueil également et le rapport qualité prix plus que raisonnable compte tenu de la fraîcheur des produits et de la variété. On peut certes trouver des brunchs moins chers à Paris, voire nettement moins chers, mais ne vous attendez pas à avoir des produits frais et d’aussi bonne qualité. Félicitations à toute l’équipe de cette auberge fort agréable.
une grande grande déception …………
Tapas avec de beaux noms , mais quelle déception une fois dans la bouche ….
Non franchement il y a bien mieux en qualité dans Paris et moins cher .
De plus service plus que moyen et un Languedoc rouge servit froid voire gelé .
Un manque de professionnalisme .
Et une qualité qui n’est vraiment pas au rdv .
Il faut passer son chemin …
Nous y sommes allés pour le brunch un dimanche… Service désinvolte et inattentif (nous avons dû demander trois fois du sel, une carafe d’eau, des cafés…). Côté menu la fameuse pyramide de tapas tant attendue s’est avérée trop grasse de façon générale, manquant d’assaisonnement et sans finalement beaucoup d’originalité. De même pour le plat (il serait par ailleurs bon d’offrir au moins deux possibilités…) le poulet baignait dans son gras et la purée dans l’huile d’olive… Un bon souvenir de cantine scolaire… Quant au dessert, il manquait cruellement de légèreté et de finesse. In fine, nous sommes ressortis ecoeurés, aussi bien par la nourriture que par l’accueil. C’est dommage car l’idée, l’endroit et les prix sont séduisants.
Très belle adresse, cela donne envie d’y aller. Je découvre depuis peu votre site et y glane ci et là , avec plaisir de belles adresses.
une carte amusante, de petits details qui donnent envie d y rester . une professionnelle qui ecoute partage et donne envie . un personnel à l’ecoute ….un vraie decouverte … merci
ps: une carte des vins qui procure du plaisir.
Cher Jean-Pierre, bien vu pour le valençay!
Gilles, êtes-vous bien sûr d’avoir dégusté un Cheverny blanc d’Albane & Bertrand Minchin ?
Je sais que ces talentueux vignerons élaborent pas mal d’appellations ligériennes (Menetou-Salon, Touraine et Valençay), mais je ne savais pas qu’ils avaient investi aussi dans le Cheverny.
Tres heureux d’apprendre que Flora à enfin pu ouvrir cette auberge « à la ville » dont elle rêvait.
Nous irons sans faute pour retrouver une cuisine aux accents du sud, élaborée bien que non sophistiquée, le sourire et la gentillesse incomparables de Flora.