Caffè
« Caffè (Paris 8e): Burlot est toujours là! »
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Bonne nouvelle: Thierry Burlot est toujours chez lui au Caffè de la rue du Colisée, huit mois après son ouverture. Lui qui nous avait habitué à prendre la fille de l’air, juste après ses éclats et ses entrechats au Cristal Room Baccarat, au Zebra Square, au Café Joseph et j’en oublie, qui fut chez lui à son nom, rue Nicolas Charlet dans l’ancienne demeure d’Olympe, continue de faire merveille dans ce beau lieu façon trattoria chic années 1950/1960 « comme à Capri » ou sur la Via Veneto, que surveille, de loin, l’entreprenant Thierry Costes.
La maison a belle mine, l’ambiance est bouillonnante, le soir, la musique est forte, l’éclairage faible. Mais le geste sûr. Que démontrent l’oeuf coque truffé, les artichauts « à peine cuisinés » avec citronnette et parmesan, la mozzarella de Naples avec tomates et huile d’olive (jolis produits quoique servis un peu réfrigérés), les palourdes sautés à la poêle avec tomates et vin blanc, les linguine aux vongole verace comme à Venise, al dente, avec leur jus parfumé, juste comme on les aime. Plus le rouget aux petits pois, radis, asperges croquantes, plus franco-français d’allure.
In fine: ne loupez pas la glace caramel turbinée minute, une petite merveille un brin salée (Burlot est breton, natif du Morbihan, ça ne s’oublie pas!). Et au verre, le montepulciano des Abbruzes tarifé raisonnablement 7 € le verre se boit comme un élixir de jouvence.