Bistro 121

Eric Corailler © GP

On le connaît depuis belle lurette, Eric Corailler. Cet ancien chef du Sofitel la Défense, qui s’illustra aussi au Bistrot de Paris a revu entièrement ce bistrot d’angle qui fut une gloire des années 1970/1980 au temps où Slavik signait les cadres à la mode. Le déco joue désormais le beige, moderne et reposant, et seul le plafond jaune d’or, brillant comme un miroir, rappelle le style d’avant.

Crème de pois cassés © GP

Saumon mariné © GP

Côté cuisine et tarifs, le gars Eric joue la modestie avec adresse, au gré d’un menu-carte que pimente l’ardoise et évite toute mauvaise surprise. On goûte là la crème de pois cassé surmonté d’une chantilly non sucrée en amuse-gueule, la bisque de homard, le carpaccio de saumon mariné au gingembre et à l’aneth, les jacques et gambas aux légumes et purée, la fort belle tête de veau à l’ancienne, avec sa sauce ravigote et les légumes du pot font mouche sans coup férir.

Gambas et saint jacques © GP

Tête de veau © GP

Il y a, en sus, des desserts classiques revus, la crème brûlée aux marrons, les profiteroles au chocolat noir, le « véritable » paris-brest sans omettre une glace caramélisée au beurre demi-sel qui est une pure gourmandise. Plus des vins qui ont de la patte et du fruit, comme ce mercurey du château de Chamirey proposé à 26 € la demie et qui se boit comme un élixir de jouvence. Bref, il y a là une discrétion qui enchante. De plus, la demeure ouvre tous les jours, accueille tard, le service est aimable et sait sourire…

Glace caramel au beurre demi-sel © GP