Il Caffè
« La pause au Il Caffè (Paris 1er & 8e) »
La pause, le temps d’un café serré, d’un grignotage sympa, de sandwiches à croquer qu’on peut aussi emporter – comme le ciabatta club avec poulet, speck grillé, comté, tomate, batavia, les tramezzini thon et olives ou encore fontina et crème de truffe-, sans omettre des boissons douces, le tout à prix cléments, dans un cadre gentiment minimaliste, servi par une équipe alerte et sympathique : voilà qui donne envie de faire la pause aux Il Caffè.
Il faut marquer ici le pluriel. Il y a, en effet, entre la rue des Capucines, dans le 1er, non loin de la Madeleine, et l’avenue Myron Herrick, près du métro St Philippe du Roule, dans le 8e, sans omettre la rue Duras dans le même arrondissement et la rue Taitbout dans le 9e, quatre adresses différentes – mais les deux premiers sont mes préférés. Ici, on joue, sans ambition excessive, dans la catégorie snack design, là dans le jardin en ville avec des clins d’oeil romains.
S’il n’y a pas de génie en cuisine, les nourritures proposées sont douces et indulgentes, le lieu relax et même apaisant et buissonnier. Pas de reproche à faire, en tout cas, à la salade de pousses d’épinard, avec chèvre frais et poivrons, plus artichauts marinés et pignons (8 €), ni au (fin) carpaccio avec roquette (même tarif), comme à la soupe du jour (3,90 €, lentilles à la coriandre ou carotte et cumin), qui respirent la fraîcheur et sont assaisonnés juste comme il faut. Le tiramisu (3,40 €) est suave, la panna cotta aux amandes (3,20 €) se mange toute seule. Il y a aussi des pâtes du jour (7,50 €), tagliatelle au pesto rouge ou fettucine aux petits pois et ricotta aux herbes qui justifient le surnom de « pasta bar » et donnent envie de prendre ses habitudes. Allez y faire un saut. Vous ne vous ruinerez pas et il y a des façons plus bêtes de perdre son temps à Paris.