L'Abordage
« L’Abordage selon Bernard (Paris 8e) »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Bernard Fontenille au comptoir © GP
Drôle, sympa : c’est la maison de Bernard Fontenille. Ce gai luron, qui accueille ses copains grands chefs à l’heure de la pause (Jean-Pierre Vigato, Rocco Anfuso, Pascal Fayet sont des habitués), a agrandi sa demeure en rachetant une échoppe voisine. Reste qu’il continue de servir au comptoir les vins de son cœur et de proposer les mets gaillards sur lesquels veille son chef, le sage Rudy Meunier, les jolies charcuteries du moment, comme les fromages affinés à coeur. Bref, ce vrai patron de bistrot qu’on connut jadis au Petit Verdot a fait d’un bar anodin un lieu de cœur.
On se dit que la proximité de la dernière demeure de Curnonsky explique l’esprit d’ici. Mais il y a l’accueil relax, drôle et bonhomme, plus la cuisine sérieuse et franche du. Bref, ce café d’angle au cadre simplet, mais à la providentielle terrasse, a toujours le vent en poupe. On s’y régale de terrine maison, de jambon persillé, de céleri rémoulade, de poisson quotidien selon l’arrivage, de côte de bœuf ou de veau de lait de qualité extra ou encore de crème brûlée qui emportent tous les suffrages. Heureux vins de soif et prix doux pour tant de bonheur.
Au programme de l'ardoise © GP
J’en sors… j’ai commandé une entrecote à 20 eur (prix normal pour Paris) servi en 5 min (objectif 4 services par table?). Présentation banale, une entrecote grasse et male cuite, sur une portion absolument famélique de pommes de terres sautées. J’ai fait part de mon etonnement à la serveuse, et le patron qui a entendu m’a dit: « vous n’aviez qu’a prendre une entrée si vous avez faim ». Incroyable… puis lui a demandé d’apporter une coupelle de pommes de terres supplémentaires qui m’a été facturé en fin de repas!!! Alors même qu’il ne m’a jamais mentioné de suppléments de prix. Je ne parle pas du prix hallucinant des vins ou une bouteille à la ficelle à 35 eur, bue à moitié est facturée 25.
Bref un patron bouffi d’orgueil, malhonnète, une cuisine chère banale et une présentation tout aussi banale, servie au lance pierre. A éviter.
Une cuisine de cantine de qualité pitoyable, à des prix totalement exorbitants. Un patron et des serveurs qui vous prennent pour des vaches à lait et sont très désagréables. Pour exemple j’ai eu le malheur de prendre une entrecôte à 18€ qui ressemblait à du caoutchouc, maigrichonne et avec les 3/4 de gras. Absolument infecte. Accompagnée de pommes de terre au goût banal. Sans présentation, et dont la quantité et la qualité laisse sérieusement à désirer.
Dommage l’endroit était pourtant sympa.
Il faut y aller (i) pour le patron, bonhomme et follement sympathique qui de ce fait attire les gens bonhommes et follement sympathiques (ii) pour la terrasse en été (ne pas oublier la crème, les lunettes et le chapeau) ou la bibliothèque en hiver, (iii) et bien entendu la cuisine savoureuse et les vins de terroirs choisis avec soin. C’est surtout et avant tout un endroit festif dans lequel on est assuré de passer de bons moments ! Bon esprit! Dominique Dumas (Madame!)
épatant ! tout ce qu on aime j y déjeune depuis des années toujours avec le même plaisir!
A éviter.
Y ai « déjeuné » ce jeudi 5 juillet.
Pas pris de dessert.
La demeure est non seulement agrandie, mais le nouveau décor façon bistrot chic se substitue joliment au décor précédent (qui était effectivement anodin lui). A noter aussi que si l’andouillette est signée Duval, l’excellent boudin noir est griffé Christian Parra, l’ancien deux étoiles de l’Auberge de la Galupe à Urt au Pays Basque, désormais reconverti en faiseur de boudin, pâté et autre hure de cochon.