La Société
« Paris 6e : une Société bcbg »
Très bon, très chic, trop cher : c’est le style choisi par Jean-Louis Costes dans cette demeure fort soignée griffée Christian Liaigre aux airs de club d’initiés. Le lieu est sobre, dans les tons noirs et beiges, avec ses toilettes en marbre, ses banquettes façon canapés, ses serveuses souriantes et gracieuses, sa salle remplie de beaux et belles qui donnent le sentiment d’être là comme au théâtre.
La carte ressemble comme une soeur à celle mise au point par Didier Coly à de l’hôtel Costes, jouant l’exotisme bon teint et le charabia néo-british pour désigner les mets avant leur traduction en anglais, sur une carte qui se lit comme une suite de clins d’oeil. Carpaccio de sériole (dit ici « new style yellow tail »), nems de poulet au basilic thaï, vapeurs de crevettes Lily Wang (autrement dit : dim sum) jouxtent les « escargots extraordinaires » ou la brouillade aux girolles.
On ajoute l’exquis « tom yam chili sea bass » – autrement dit un bar façon thaï servi dans son bouillon curry, citronnelle, épicé (à 52 €, il est vrai), l’un des morceaux de bravoure de la maison. Mais aussi les coquilles saint-jacques dorées ail et persil ou encore la plus simplette omelette plate aux cèpes (à 42 € tout de même). Les frites maison sont fines et croustillantes.
La carte des vins ne manque pas de ressources dans tous les vignobles. Et, en dessert, on hésite entre la brioche perdue, la pavlova et la glace vanille turbinée minute servie avec sa tuile croquante caramélisée. En prime, chic et germanopratin qui donne soin esprit au lieu – ce midi, Christine Angot trônait, discrètement, au milieu de la salle. Voilà une société qui ne manque pas de bon ton bcbg.
sur tripadvisor c’est Verdun, on n’imagine même pas un publireportage!!!
Franchement, un endroit à fuir. Les gens ne vont la bas que pour être vu. C’est trop cher pour ce que l’on a dans l’assiette. Alors oui, les serveurs et serveuses sont tous pris sur le physique, c’est sympathique, mais bon…