Lorette
« Paris 9e : Vincent, Lorette et la joie de vivre »
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On vous a parlé de Vincent Petron et de son Lorette, dès ses débuts, à l’heure où sa maison se nommait « Lorette et les Garçons » – l’église Notre Dame de Lorette est la porte à côté et il démarra avec un associé qui a, depuis, repris sa liberté. Ce joyeux drille, qui officie désormais en solo, demeure virevoltant, témoignant d’un enthousiasme débordant, mettant de la joie de vivre dans sa maison.
Ancien des frères Dumant, côté à Pizzeria d’Auteuil, le petit Vincent a retenu la leçon de la « bonne cuisine parisienne », comme du cadre comme autrefois « plus vrai que vrai ». S’il fut notre « jeune bistrotier » de l’an passé, lors de la cérémonie de notre Petit Pudlo des Bistrots, le coup de coeur dure pour sa table à l’ancienne, son cadre comme avant, ses mosaïques au sol, son comptoir desserte, ses miroirs, ses plats de toujours traités avec sérieux.
Escargots de Bourgogne, oeuf mayo, asperges sauce hollandaise, tartare frites et salade, faux filet sauce poivre, bar au beurre blanc ou profiteroles au chocolat « monumentales », avec leur service au guéridon, la sauce chaude qui tombe, comme un élixir de jouvence, de la casserole en cuivre dans l’assiette, la chantilly légère : tout cela paraît neuf, léger et frais.
Pas de doute: ce Vincent est un magicien qui vous déniche un moulin à vent de Kevin Descombes de derrière les fagots qui vous fait voir la vie en rose, et vous propose avec le café « une petite prune ». Il y a mille bistrots dans Paris. Il n’y a qu’une seule Lorette et un unique Vincent Petron.