Café Ha(a)ïtza

Yann Emery et Nicolas Morin © GP

Face à l’hôtel Ha(a)ïtza, ce café éponyme joue le bistrot chic et relax, l’esprit tendance, la carte au goût jour. Il y a la terrasse avenante, le premier étage avec ses airs de salon de lecture, où le décorateur chéri de la maison, Philippe Starck, a placé une foule de belles idées et de beaux livres. Une équipe fort sérieuse, dirigée par le rigoureux Nicolas Morin, propose les mets dont certains issus de la rôtissoire, exécutés comme à la parade par le jeune Yann Emery, ancien du Wepler à Paris, supervisés par le chef Vincent Faure.

Croustillant de tête de veau sauce gribiche © GP

Tout ce qui se propose ici, sur le mode canaille chic, est frappé par l’esprit de sérieux. Ainsi l’exquis croustillant de tête de veau sauce gribiche , le gravlax de saumon aux agrumes, la soupe d’araignée de mer, comme l’oeuf à 64°, avec sa mousseline d’artichaut et sa pancetta croustillante. On y ajoute des jolis mets de résistance aux résonances marines comme le koulibiac de saumon ou le merlu aux courgettes, avec sa sauce ail noir et olives de la même couleur.

Koulibiac de saumon © GP

Le registre carnassier n’est pas mal tenu, comme avec le poulet des Landes à la braise, la côte de boeuf normande pour deux ou encore la côte de cochon Ibaïona. Et, au verre, on se régale d’un Lalande de Pomerol Château des Annereaux 2018, plein de fruit et de fraîcheur, avec sa belle dominante merlot.

Merlu, courgettes, sauce ail noir © GP

ne loupez pas les desserts maison, à retomber en enfance, comme l’omelette norvégienne flambée au Cointreau ou la brioche perdue au caramel et beurre salé . Un bistrot de coeur!

Brioche perdue au caramel et beurre salé © GP