L'Envolée à la Demeure Montaigne

Grégory Rejou © GP

Grégory Rejou ? : on a connu ce brillant élève de Christophe Moret, chez Lasserre et au Plaza-Athénée, qui fut également le bras-droit de Frédéric Vardon, au 39 V, au restaurant de l’Hôtel rue des Beaux Arts. Revoilà ce brillant sujet, oeuvrant en cuisine ouverte, aux commandes des fourneaux d’un mini palace proche des Champs Elysées. Le lieu est neuf, charme avec sa verrière, son bar, ses beaux espaces et son spa.

Œuf bio façon meurette, mouillettes à la truffe © GP

Et, côté cuisine, le gars Grégory, indique qu’il n’a pas perdu la main, avec une partition végétale et poissonnière, vive, légère, digeste, fort bien menée. Ainsi l’oeuf bio cuit à basse température façon meurette, avec sa mouillette à la truffe, le joli chou fleur au caviar de la maison Kaviari, le céleri rave en croûte de romarin, avec ses betteraves au feu de bois, sa sauce bortsch au café qui font des entrées malicieuses et fraîches.

Chou fleur au caviar Kaviari © GP

On y ajoute les Saint Jacques normandes aux endives de pleine terre, sauce vin jaune, ou les goujonnettes de bar sauvage de Bretagne au potiron et châtaigne, sauce grenobloise. Là dessus, toute une série de vins font justes et bien, comme le chablis premier cru Fourchaume 2019 de Robert Laventureux, vif, acide et noiseté, d’une élégante fraîcheur ou le joli crozes-hermitage Terre d’Eclat du domaine de la Ville Rouge au joli nez de violette si caractéristique de la syrah en 2018.

Goujonettes de bar, potiron, châtaigne, grenobloise © GP

Et, en dessert, outre les pâtisseries du MOF Arnaud Lahrer, on propose des desserts fruités et de saison, comme la poire pochée avec son crémeux à la fève Tonka, son sorbet poire, ou la clémentine confite à la vanille avec sorbet au poivre long. Une nouvelle bonne pioche en lisière de la très mode avenue Montaigne.

Clémentine confite à la vanille , sorbet au poivre long © GP