L'Ami Louis
« L’Ami Louis: un bistrot fou, fou, fou (Paris 3e) »
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Didier Chambeau, notre avocat gourmet, aime l’Ami Louis. Il y est retourné, toujours emballé, malgré les prix fous fous fous.
Dans ce vrai bouchon parisien au cadre inchangé, l’ambiance est unique, comme la décoration solide sur ses bases, avec son sol au carrelage d’époque, ses boiseries et moulures d’origine, ses vieux miroirs ovales, ses tables dressées à la mode des bistrots des années 50. Le tuyau de poêle paraîtrait déplacé s’il ne passait pas en travers de la salle. Au dessus de la porte des toilettes, le numéro de téléphone en lettres de porcelaine blanche indique: Turbigo 77-48, comme si rien n’avait changé depuis Gabin, Dalban et « Touchez pas au Grisbi ». Les garçons en veste blanche et cravate noire rappellent que le beau métier de salle est ici une affaire d’hommes, la parité n’ayant pas franchi la porte du lieu. Avec pas moins de 880 références de vins en cave, l’Ami Louis donne le tournis aux amateurs.
L’antre du foie gras, des énormes escargots de Bourgogne, des grenouilles à la provençale, c’est bien là. Pourquoi Jacques Chirac a-t-il, un jour du siècle passé, invité Bill Clinton ici et non ailleurs ? Agneau de lait rôti, côtes déclinées à l’infini, de veau, de bœuf, de mouton, grillées, poêlées, à la crème, flambées, aux cèpes, aux girolles, pigeon rôti aux petits pois, caille d’élevage aux raisins, poulet rôti entier à 79 € avec frites maison ou gâteau de pommes de terre: tout est fou, fou, fou. Ou à partager généreusement entre les convives de la table. Le produit comme autrefois avec son vrai goût d’antan, cuisiné au feu de bois: voilà le programme à répétition. Qui ressemble à un inventaire à la Prévert.
Dans ce temple façon Pantagruel, tout est délibérément hors du temps, hors du siècle et forcément démesuré. Même les prix. Mais puisque la recette maison a du succès… Les desserts sont d’une abondance coupable et les cascades de fruits rappellent les natures mortes. Du vison dans la sciure! Si l’Ami Louis n’existait pas, il faudrait l’inventer. Pour épater un flambeur, estomaquer un gourmand ou, tout simplement, prendre du plaisir en oubliant l’addition et garder le souvenir de ce lieu de mémoire qui possède une vraie histoire, celle du Paris authentique.
Je suis touriste étranger.
Je n’ai meme pas aimé. Le sentiment d’etre dans un pauvre decor de film avec de la cuisine de cantine. Meme a Universal c’est plus credible…
Il faut mieux aller dans un restaurant etoilé parisien, au moins on ne perd pas notre temps et on se regale.
Ah ces francais toujours a prendre les touristes pour des imbéciles…..
Bien dit Olive! Sérieusement, que de fabuleuses expériences à L’ami Louis.
Pour les grincheux ci dessous : quand on n’ a pas les moyens d’aller au restaurant , on reste dîner chez soi.
Le poulet a l’origine indetermine est desormais a 85 euros. L’accompagner d’une salade vous coutera 30 euros. La bouteille d’eau tiede, 12 euros. Le pain n’est pas facture, raison pour laquelle il se fait attendre. Wc inacessibles aux handicapes. Les travaux couteraient trop cher.
Comment pouvez-vous écrire un tel article ?
Les serveurs sont empesés, les plats coûtent un prix sans mesure avec la qualité des produits et la clientèle fait penser aux clubs de Régine après le premier choc pétrolier. Bref, à éviter à tout prix sauf si vous êtes une escort girl à faux sein qui cherche des clients qui aiment le toc.
Pour que « Brinon » ne reste pas sur sa faim rue du Vertbois, pourquoi ne pas lui recommander « Pramil », au numéro 9, où l’ancien professeur de physique Alain Pramil voue un culte au beau produit – le veau, notamment, est magnifiquement traité – et propose aussi de bien jolis vins. Le tout à prix accesibles (menus 20 € au déjeuner et 30 € au dîner, carte 50-60 €). Cela change des prix de folie de son voisin …
trop cher, du foutage de gueule, surfait pour bobos en mal de cannaillerie, qualite suffisante