Pierre Hermé
« Hermé, orfèvre sucré (Paris 6e) »
Photos interdites chez Pierre Hermé © GP
La queue s’allonge dans la mini boutique. Un panneau invite à découvrir les « formidables produits » du voisin d’à côté, un personnel franco-nippon, convaincu de l’excellence de ce qu’il sert et interdit benoîtement les photos. Nous sommes bien chez Pierre Hermé, homme-orchestre de la gourmandise sucrée parisienne. Ce pâtissier artiste, devenu businessman aguerri, n’a pas perdu son côté artisan. Au contraire. Modéliste et sculpteur de son registre, Pierre Hermé est toujours avide de nouvelles couleurs ou d’arômes inédits.
On vient ici pour ses deux-mille feuilles praliné, pur café, entremet tout chocolat, brillants caramels, jolis macarons à la rose, au Campari, fraise, framboise, vanille, Ispahan (rose et litchi), réglisse et 50 autres à fondre, viennoiseries, ganaches en or et, aussi, pour découvrir ses nouvelles oeuvres. L’Aztec, l’Azur (bonbon de chocolat), la Torsade ou le PH3 (boules de chocolat blanc à déguster selon l’acidité du plus doux au plus acide) sont des pièces d’orfèvrerie . A deux pas de la place Saint-Sulpice, sa mince échoppe provoque les queues incessante. On le comprend.
Inscription sur la boutique Pierre Hermé © GP
L’article et les commentaires datent. Cétait vrai à l’époque, tout ça ….hélas plus maintenant.. Finis les délicieux macarons des débuts, aux saveurs subtiles que l’on mangeait au compte-goutte pour bien les savourer. Place désormais à l’industriel nécessaire pour remplir tous les corners, place à un biscuit indigne et une crème au milieu basique qui doit se faire en gros bidons, en tout cas c’est l’impression qu’ils donnent. Je viens de me faire avoir deux fois, à deux ou trois semaines d’intervalle (même boutique Bd Pasteur), il n’y en aura pas trois, sauf si M. Pierre Hermé se reprend à faire son vrai métier.
En revanche, les prix eux ont explosé. Conseil: il y a plein de jeunes talents tout autour.
Effectivement, on aime bien prendre le cient pour un « con » chez Pierre Hermé!!! Ala boutique du sous sol des Galeries Lafayette par exemple, un samedi après midi, il n’ya que 2 vendeurs qui s’occupent des clients alors que 3 autres sont réfugiés dans la pièce d’à côté et ont bien conscience de la queue qui s’est formée puisque l’un deux ouvre la porte, nous regarde d’un air béta et retourne dans la pièce où on les entend discuter et rire!! comportement odieux selon moi!!! en revanche, contrairement à eux, ma vendeuse était très aimable et souriante!
Oui, moi! La boutique est ridiculement petite, l’accueil glacial, l’amabilité n’est pas au rendez-vous non plus… On se croirait dans un piège à touristes… C’est honteux!… Et, il y a effectivement meilleur ailleurs … avec le sourire en plus…
à part moi, y a t il d’autres non-inconditionnels (c’est un euphémisme) de Hermé qui aiment autant Genin, le pain de sucre ou Constant.