Cidrerie Théo Capelle

Ludovic Capelle et ses fûts © Maurice Rougemont

Ludovic Capelle, qui a repris la cidrerie fondée par son père Théo – – avec qui il apprit le métier, exploite 10 ha de vergers sur lesquels il produit une quinzaine de variétés de pommes et trois sortes de cidres : un « Cotentin » avec les variétés locales, joliment typé avec de l’amertume en fin de bouche, qui se mariera avec un gigot d’agneau ; un « demi sec », avec des variétés douces/amères, plus sucrées, qui accompagnera volontiers une tarte aux pommes ou un poulet à la crème ; enfin un « Gros Beire », carrément sec, qui s’alliera sans mal avec les fruits de mer, à moins de s’utiliser en cuisine, comme, par exemple, pour un maquereau au cidre.

Il distille également un calvados en cinq versions : un « trois ans d’âge » à utiliser en cocktail ; un « cinq ans » à boire en apéritif ; un « dix ans » à déguster après le café ; « un « quinze ans » juste pour se faire plaisir à toute heure, mais qui se peut se muer en eau de vie de réflexion ; enfin, un « vingt ans », comme une liqueur de sagesse, à savourer au coin de la cheminée, avec le bois qui crépite. Bref, un calvados pur fruit et pur jus, élaboré avec lenteur et patience, à boire sans stress.

Cidres et calvados © Maurice Rougemont