Zebra Square
« Le renouveau du Zebra Square (Paris 16e) »
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Johan Derderian et son Zebra © GP
Il a 29 ans, s’appelle Johan Derderian, est le fils de Patrick D., le créateur de la demeure, redonne au Zebra Square, ce vaste bloc de marbre de gris, aux airs d’OVNI, à l’orée d’Auteuil, après quelques péripéties plus ou moins gourmandes et ambitieuses, son air de brasserie tendance assez savoureuse. Relayé en cuisine par le jeune Jérôme Bonnet, ex chef chez Loiseau à Saulieu, il accueille avec un mélange expert de décontraction et de sérieux.
Oeuf poché, crème de champignon © GP
La table a gardé son air californien chic et relax, flirtant avec la galerie d’art, cumulant banquettes confortables et gros luminaires, proposant une carte de hors-d’oeuvre mode et classiques, ses tartares de tradition, ses jolies viandes signées Hugo Desnoyer (filet, faux-filet, pavé de rumsteack épais, côte de boeuf). Les prix ont baissé, les vins ont du fruit, les desserts ne manquent pas de peps et la maison ouvre tous les jours. Autant de bonnes raisons d’en faire un succès. Et pas seulement de quartier, car, au gré d’un menu du jour intéressant à 26 €, vin compris, les gens de Radio France, juste en face, ont retrouvé le chemin du lieu.
Tartare classique © GP
Pour un repas du dimanche soir, le lieu est reposant, paisible, réconfortant pour une fin de week-end. Oeuf mollet bio et crème de champignons (principalement des cèpes), coeur de sucrine à l’huile d’olive et citron confit, belles asperges vertes de Provence au beurre émulsionné, tartare Zebra, aller retour, créé là 1995 et qui, depuis, a fait le tour du monde, via les brasseries Costes, grosses crevettes « sel et poivre » à la plancha sont plutôt bien faits et bien vus.
Côte de boeuf individuelle © GP
Certes, les (bonnes) frites sont un peu tièdes, les crevettes pourraient être aisément moins salées et le tartare de boeuf classique sans doute moins riche en herbes. Reste que l’ensemble se tient fort bien avec notamment une splendide côte de boeuf individuelle servie dans son poêlon, signe évident du choix ici de produits de qualité. Là dessus, le brouilly de Fessy se boit comme du jus de framboise et le chinon château Vaugaudry (à 23 €) fait l’affaire élégante du moment à saisir.
Cheese cake coulis de fruits rouges © GP
Un coup de chapeau, enfin, à la partie sucrée, elle constitue l’élément fortiche de la demeure, à coup de cheese cake au coulis de fruits rouges très réussi, tiramisu aux fraises, mousse chocolat lactée craquante et belle crème brûlée. Précisons que sous le label Fooding – gageons que notre ami Alexandre Cammas de la dite association pourra légitimement en réclamer le copyright! – , le jeune Johan sert, de 12h à 23h, non stop, toute un chapitre de grignotages chics, avec ravioles à la crème de sauge, club sandwiches et les pâtisseries susnommées (sans omettre le macaron au caramel et beurre salé signé Carette), propre à faire du lieu un rendez-vous gourmand utile et bienvenu.
Tiramisu aux fruits rouges © GP
Habituées aux bons restaurant de la capitale, je ne vous le conseille pas notamment le samedi soir. Tout le monde est vite débordé dès 21 h. Les viandes sont tendres mais la cuisson est presque crue pour une demande « rosée ». Le patron ne s’excuse pas – au contraire – c’est nous qui avons tort : le must ! Nous attendons 45 mn pour un simple passage au micro-onde. Si vous connaissez une autre adresse, n’hésitez-pas malgré certains avis positifs des internautes. Seul avantage, proche des théatres et déco sympa
Hier soir dans le cadre de mon travail nous sommes allé manger dans ce lieu.
au vue de la taille des table ce lieu n’est pas fait pour accueillir des groupes.
la serveuse était si peu vêtu que j’ai cru qu’il y allait avoir un spectacle topless mignonne mais aucun sourire.
le service brouillon,les gambas certes décortiquées mais certaines manqués de fraicheur.l e dessert une crème brûlée
sans aucun intérêt.
le pompon notre employeur achète 3 bouteilles de champagne dans ce restaurant pour offrir au 3 meilleurs France mon dieu nous avons applaudies et nous nous sommes fait rappeler à l’ordre pour ne pas gêner les 10 autres clients du restaurant.
l’audace a été de demander un thé au lieu du café il faut payer un supplément….
la coupe été pleine un de mes collègues a dit sa manière de penser.
et là le monde à l’envers il fallait que nous nous excusons.
sans avoir lu sur internet je savais que le patron était un fils à papa qui se prend pour une cathédrale.
monsieur quand on a la chance d’avoir un outil de travail pareil on apprends le sens du commerce et de l’accueil
dans ma famille en Italie ils sont dans la restauration et hôtellerie de luxe, un stage vous apprendrez le sens de l’accueil et du commerce….
J’avais un lointain mais bon souvenir du Zebra Square. J’ai donc eu envie d’y retourner, quelques années plus tard, à l’occasion de la Saint valentin, sans pour autant tomber dans les menus spéciaux attrape-nigauds réservés à l’occasion. Nous avons pris un apéritif et choisit des plats à la carte. Côté vins et champagne, pas de surprise, c’était conforme au prix de la carte. Côté cuisine, en revanche ça a été très très décevant et franchement limite. Plats globalement insipides et sous-vide, crevettes quasi-crûes servies brut de pomme dans l’assiette avec un ramequin de purée froide, Saint-Jacques à peine décongelées et mal saisies, accompagnements absurdes (frites-purée-haricots verts).
La cuisine semble bien être le cadet des soucis de ce restaurant qui mise tout sur sa déco stylée et son image culturo- branchée. Et pour cause, situé à deux centimètres de la Maison de la Radio, le Zebra s’affiche plus ou moins comme la cantine de pas mal de journaleux et autres personnes du show-bizz, sans compter la poignée de businessmen de passage (puisqu’il s’agit aussi d’un hôtel) qui y organisent leurs déjeuners d’affaires.
Mais voilà, le cadre et la classe ne font pas tout. Les serveuses, quoique charmantes (souriantes et aimables comme leur a appris l’agence d’hôtesse qui les a formées) et choisies pour leur plastique irréprochable – probablement le second argument du lieu -n’ont aucune connaissance du métier. Plats mal desservis (l’assiette vide des amuse-bouches servis avec l’apéritif a trôné sur notre table durant tout le dîner), commandes brouillonnes et erronées (vin rouge au lieu de vin blanc) et surtout et avant tout : une attente interminable.
Alors oui, il y a eu un problème en cuisine ce soir-là et nous avons dû attendre plus d’une heure entre l’entrée et le plat. Mais l’inorganisation de la salle et de la cuisine était criante, les gens jetaient des coups d’œil inquiets aux tables d’à côté pour voir si eux aussi attendaient ou s’ils avaient juste été oubliés par la serveuse. La cata. On soupçonne même que les gars de la plonge aient été appelés en renfort des filles de la salle pour servir, parce qu’une dizaine de tables sans assiette qui s’impatientent commençaient à faire désordre. Pas franchement pressés à notre arrivée, nous avions prévu de rester jusqu’au dessert, voir même au café. Finalement, nous sommes partis après le plat, découragés, fatigués et très déçus. Je précise que nous étions un mardi soir, et que s’il y avait du monde, on n’était pas non plus dans l’euphorie du week-end où il est (peut-être) plus légitime d’attendre entre les plats. Résultat : une addition bien trop salée pour une qualité plus que médiocre. bref : à oublier.
M. Pudlowski, votre commentaire est bien trop flatteur… Nous sommes alles diner au « nouveau » Zebra et ne sommes pas pres d’y revenir. La terasse etait en manque d’un bon coup de balai, le service lent et aleatoire… En plus, un manque d’inspiration en assiette, le vin rouge servi chaud – bref, pas une experience a la hauteur.