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La Maison de l'Aubrac

« I hate bidoche, but I love meat (quand elle est bonne) »

Article du 6 mai 2011

La soirée "I love bidoche" © GP

Je sais: je suis le mauvais invité. Le type qui râle quand il ne devrait pas, qui l’ouvre quand il devrait se taire, qui a bien du mal à ne pas dire ce qu’il pense, qu’il imagine que toute vérité est bonne à dire. Hier soir, à l’instigation du cabinet de RP Bernardette Vivioz et de mon pote Bruno Verjus de Food Intelligence, dont je vous ai déjà beaucoup parlé, je me suis retrouvé rue Marbeuf au 2e étage de la Maison de l’Aubrac, pour une promotion en faveur de la viande, organisée conjointement par la dite maison dirigée par Christian Valette, le boucher Yves-Marie le Bourdonnec du Couteau d’Argent à Asnières et par Rémi Fourrier de Vintage Beef Sélection.

Faux filet aux épinards © GP

Je passe sur l’organisation chaotique de la dite manifestation: discours inaudibles, tableaux de statistiques sur la consommation de la viande, ses bienfaits pour la santé, sa richesse en oméga 3, diffusés en pure perte pour un public bigarré qui n’était pas là pour de l’info sérieuse et argumentée, mais pour goûter au choix des côtes de boeuf rassises trois semaines et plus, montrées au rez de chaussée en vitrine et en démonstration devant des caméras dans la grande salle. Bref, et on me passera l’expression, c’était le bordel. On faisait la queue pour des petits pots de tartare ou de mini hamburgers – même si le buffet fromager, avec l’aide de la maison Bordier, était lui fort consistant.

Aiguillettes d'aloyau et gratin au saint nectaire © GP

J’oublie l’essentiel: la manifestation se nommait « I love Bidoche », ce qui veut tout dire. Si l’on considère la viande de boeuf, et notamment d’Aubrac, avec des éleveurs concernés et présents, comme un aliment noble, on ne peut ainsi la réduire à un slogan argotique ridicule et lourdaud. D’autant qu’on voulait, à tous, nous faire porter un badge reprenant ses mots. Bref, et j’épilogue. Lassé du bruit et de l’ambiance de cocktail parisien raté, je suis allé goûter au rez de chaussée aux plaisirs de la maison de l’Aubrac.

Au rez de chaussée de la Maison de l'Aubrac © GP

Résultat des courses: des aiguillettes d’aloyau filandreuses et durailles (24 €), figurant hier soir en plat du jour, avec un gratin de pommes de terre au saint-nectaire, un brin lourdingue mais sympathique, avec une sauce crème au poivre vert, un faux-filet (excellent lui) tendre et craquant avec ses épinards frais (tarifé 28,50 €), accompagnés d’un aimable verre de chinon « les Pensées de Pallus » du domaine de Pallus (à 7 €). J’ajoute tout de même que, dans un cadre bruyant de café parisien avec ses écrans plats diffusant les matches de football du soir, c’était cher payé (l’entrecôte était elle à 40,50 €: un record!). Bref, c’était meilleur et moins cher hier midi chez Bertrand Grébaut au Septime. Quoique la gentillesse et le sourire du service  rattrape un peu les choses. En revanche, pour donner envie aux végétariens de se convertir l’amour de « la bidoche », c’était un peu court.

Le service du chinon © GP

La Maison de l'Aubrac

37, rue Marbeuf
Paris 8e
Tél. 01 43 59 05 14
Carte : 45-75 €
Horaires : 24h sur 24
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Métro(s) proche(s) : Franklin D. Roosevelt
Site: www.maison-aubrac.com

A propos de cet article

Publié le 6 mai 2011 par

La Maison de l'Aubrac” : 54 avis

  • Souchal

    Incroyablement trop cher, nous sommes désagréablement surpris d avoir été reçus, nous auvergnats, dans un resto très exigu et placés ans un coin avec beaucoup de passage … Mais ça c est pas grave . Le pire c est que c esttres cher : 102,50 €à midi pour un tartare (petit) avec salade(petite) a 24€ brochette de poulet (et ce n est que du poulet) avec pommes de terre ( légume pas cher normalement) à 25 euros , un surplus de pommes de terre à 4,50 , 1 croque monsieur à14€ et les boissons 1 Affligem 50 cl à 12,50 + limonade 6,90€ Perrier 5,50 pepsi 6,90 cafe 3,20 pour un midi ! Sans dessert ni entrée …. Et bien moi je dis alt aux pigeons ! Pour comparaison nous avons mange très correctement a l atelier de Renault sur les champs Elysées pour environ 70 € avec plat du jour, dessert compris endroit très agréable et du personnel super . J ai honte pour ce resto de l aubrac qui représente l Aveyron et sachez que la viande de qualité n est pas aussi chère !!!

  • Maurice

    Monsieur marre d entendre dire part ce boucher que la viande française n est pas bonne surtout d un pauvre type comme lui la colère monte dans la profession monsieur regardais bien les articles sur cette personne il dit ne plus acheter à rungis 1 avant il était dans elle entrain d acheter de la viande à rungis bref la contre attaque va lui faire beaucoup de bien à ce petit petit boucher qui ce prend pour une stars

  • @ Patrick Fracheboud
    On peut prendre et prévoir toutes les formalités possibles et imaginables (Label Rouge, AOC … ), on oublie une chose primordiale quelque soit la qualité de la viande, c’est le rassissement. Et dans ce domaine, l’abattoir de Bourbon l’Archambault, qui possède un magasin de vente à Moulins – rue Henri Barbusse (les Champins), Tél. 04 70 46 44 51 – ne doit pas pratiquer le délai minimum de 3 semaines; leur viande est certes bonne mais elle est trop fraîche, elle « croque » !

  • Pascal Joly

    Mr Gilles Pudlowski, le sujet était « I hate bidoche, but I love meat (quand elle est bonne) ». Je ne crois pas beaucoup m’avancer en disant que la bidoche, la barbaque, allez, la viande de YM est au top, et que son combat est un bon combat ! La Maison de l’Aubrac, paraît-il, n’est plus ce qu’elle était.
    Quant au reste…
    Amicalement.

  • jean

    et la vache,elle en pense quoi?
    Pudlo est critique pas journaliste alors ne lui demandez
    pas l’impossible ! finalement je trouve les blogueurs
    assez mous de la plume et le webmaster coincé de la
    bavette…..

  • Pour répondre à Yves-Marie Le Bourdonnec : Aubrac versus Charolais.
    Quelques jours avant la joyeuse soirée à la Maison de l’Aubrac, par un complet hasard, le restaurant A La Bonne Franquette organisait une soirée presse « Les pièces du boucher et les vins de l’été » – à laquelle Yves-Marie Le Bourdonnec participait en tant qu’invité.
    Pour sa part, La Bonne Franquette met en avant la viande charolaise.
    Bien sûr, il y charolais et charolais, de même qu’il y a bordeaux et bordeaux. Une grande partie de la production provient d’élevage en stabulation – les vaches ne paîtront pas dans l’herbe du bocage. Au marché aux bestiaux de Saint-Christophe-en-Brionnais (où d’ailleurs on peut croiser Michel Troisgros ou Fréderic Doucet de l’Hôtel de la Poste à Charolles), certains bœufs et vaches, pourtant bien étiquetés charolais, sont tristement efflanqués…
    C’est pour s’efforcer d’offrir le meilleur de la race que La Bonne Franquette collabore avec SICABA, abattoir de Bourbon l’Archambault, au cœur du Bourbonnais.
    SICABA, coopérative regroupant 200 éleveurs, a obtenu dès 1974 le premier Label Rouge bovin adulte « charolais du Bourbonnais ». En 1995, SICABA a même obtenu un IGP : le Bourbonnais.
    Les éleveurs Label Rouge du Bourbonnais (une centaine seulement) pratiquent une alimentation à l’herbe huit mois de l’année… La faiblesse de cette production explique qu’il peut y avoir des ruptures d’approvisionnement, conduisant à remplacer parfois le Bourbonnais par du Charolais Label Rouge, dont la zone de production est plus large (mais surtout Bourgogne du Sud, Allier et Nièvre).
    Le Charolais Label Rouge peut ainsi revendiquer l’antériorité de la quête de qualité. Mais l’Aubrac (qui a obtenu le label Bœuf fermier de l’Aubrac Label Rouge en 1999), comme d’autres races (Parthenaise, Belle Bleue, Bazas, Chalosse….) ont chacune défini leurs cahiers des charges Label Rouge.
    Le cahier des charges du Charolais Label Rouge impose que la maturation soit de 10 jours minimum pour les pièces à griller…. Ce qui est très important pour nous restaurateurs car nous sommes bien incapables de faire maturer les viandes, contrairement à certains bouchers dont notre ami Yves-Marie Le Bourdonnec, Hugo Desnoyer mais également et surtout Jean Denaux à Saligny…ou certains restaurateurs américains.
    Par ailleurs, la qualité gustative des viandes Charolais Label Rouge s’efforce d’être prouvée par des analyses sensorielles réalisées auprès des consommateurs et de jurys expérimentés…
    Quant au cahier des charges du Label Rouge Aubrac, il impose une transhumance annuelle au-dessus de 800 mètres d’altitude et une mise à l’herbe d’au moins 4 mois par an — contre 8 mois pour le Bourbonnais. Certes, le pèlerin de Saint Jacques de Compostelle aura observé que l’herbe est rare et les vaches peu grasses sur les hauts plateaux de l’Aubrac… la nourriture est plus riche dans les bocages du Bourbonnais ou de Charolles … C’est d’ailleurs pour cela que des éleveurs de la race Aubrac comme Christian Valette sont contraints de se lancer dans la stabulation.
    Pour reprendre Ferniot, si tout cela n’est pas de l’art, c’est bien un artisanat exigeant….
    Mais pourquoi opposer les races ? La génisse Fleur d’Aubrac est le fruit du métissage entre une mère pure Aubrac et un père race pur Charolais – nous pouvons tous être réconciliés !
    Et enfin, pour en revenir à ce que chacun s’accorde pour considérer le plus important, l’assiette, le produit bichonné par l’éleveur attentif doit être cuit avec soin, présenté avec gentillesse et surtout, servi avec un bon vin !! Pour boucler la boucle, c’est pour tout cela qu’à La Bonne Franquette, nous avions modestement mis en avant « Les pièces du boucher et les vins de l’été »…

    Patrick Fracheboud La Bonne Franquette.
    Et surtout, membre du jury en juin du Concours annuel de vaches Salers !!!

  • Cathy Schmitt

    J’ai également été conviée à cette soirée I love bidoche (merci Yves Marie), l’assemblée n’était pas très attentive à la prise de parole d’Yves Marie mais peut être qu’un réglage du côté « ingénieur du son » aurait été appréciable. Soit. L’initiative d’une telle soirée mérite d’être largement saluée car enfin on cherche à dynamiser l’image du métier de boucher, d’éleveur, pour attirer les plus jeunes par ce côté ludique. Le mot « bidoche » est justement employé pour changer l’image « figée » et peut être trop rustre de la « viande » en quelque chose de plus décontracté. En tant que diététicienne je suis d’autant plus ravie de voir ce terme « bidoche » car on voit bien trop de magazines people et tendances vanter les mérites d’une alimentation végétarienne ou tout simplement la mise en garde contre la consommation trop élevée de viande rouge, ce qui détourne petit à petit les gens de cet aliment nutritionnellement très intéressant.
    Bravo Yves Marie d’avoir osé se lancer dans l’aventure !

  • Oui, oui, ok, ok. Vive la bonne viande, à goûter ensemble! Mais, de grâce, oubliez tous le terme de « bidoche »… si peu valorisant pour un produit de qualité artisanale.

  • @ gilles : Ma proposition d’apaisement épicurien ( dej à 3) réitérée ce matin par YM en mode agneau

  • Oui- mais je ne sais plus à quoi…

  • Allez Gilles, dis nous oui…;-)

  • LE BOURDONNEC

    Merci Mr Webmaster! Ce Alain Dubois me parait être un imposteur!?
    J’ai l’habitude mon discours est difficile à entendre chez mes collègues bouchers…

    YMLB

  • Webmaster

    @alain dubois => j’ai supprimé votre commentaire signé du nom de Le Bourdonnec.. Utiliser le nom de quelqu’un d’autre pour poster des idioties en son nom est un procédé bien malhonnête…

  • Juste un commentaire, que je soumets à vos esprits échauffés en ce lundi. Pourquoi n autorise-t-on pas un boucher à être un peu mégalo ? Les pâtissiers, les boulangers, les charcutiers ont déjà leur icône, non ?

    Pour avoir assisté à la soirée (qui était bien un joyeux bordel), je tiens à saluer la prise d’initiatives de Mr Bourdonnec. Moi qui suis belle-fille d’éleveur de la région lyonnaise, je suis contente qu’on essaie de faire à nouveau de la viande un produit « branché » dans le contexte de baisse de conso et des bouquins sortis récemment. Alors oui, il faisait chaud et on se battait pour un mini hamburger (délicieux) mais on peut dire BRAVO à ces messieurs, non ?

  • Alain Dubois

    Jérome qui parle dans les journaux gastro de Ducasse etc …. ?

  • Alain Dubois

    @ Jérome quel discour 

  • Le Bourdonnec

    Cher Mr Pudlowski,

    Vous me devez bien d’accepter une invitation à déjeuner (promis c’est moi qui invite!) pour le trafic que j’ai généré sur votre blog! Vous allez pouvoir augmenter vos encart publicitaires!!!

    Allez sans rancune! Je suis sur que l’on a plein de choses à ce dire!

    Cordialement.

    Yves-Marie LE BOURDONNEC

  • Clement

    Je te félicite pour cette initiative Yves-Marie je suis malheureusement a l’étranger je ne pouvais donc pas y assister. Merci de ton aide précieuse pour la collaboration avec Carlos finalement tu vois on a mis le wagyu a la carte et ça cartonne LOL

  • jerome philippe

    Ca envoie du lourd…. mais ne vous méprenez pas… le sujet n’est pas Mr. Le Bourdonnec et sa pseudo attaché de presse qui n’existe pas mais plutot les éleveurs, leur travail de chaque jour pour remttre leurs vaches au pré sans subvention et qui nous assure d’avoir une viande tendre et gouteuse dans vos assiettes… Toute cause a besoin d’un porte-parole, d’une « star » pour faire parler d’elle… La deuxième mission que Mr Le Bourdonnec a décidé de porter est de donner une nouvelle image du boucher. Pas pour convertir les bouchers actuels qui voit d’un mauvais oeil le travail de Mr Le Bourdonnec mais plutot les jeunes qui ne franchissent plus la porte du CAP. Quand vous n’aurez plus d’eleveurs ou de boucher de quartier, alors vous demanderez peut-être à Mr. Le Bourdonnec de refaire une série de claquettes pour faire la promotion de son travail et des filières. Le succés crée de la jalousie est cela est bien normal, surtout en France. Allez aux Etats-Unis et allez voir comment les nouveaux bouchers se sont fédérés pour faire parler de leur travail et des nouvelles filières qui développent très loin des feetlots qui livrent de la black Angus à tout va….
    Ne devenez pas clients de Mr Le Bourdonnec, il n’en a pas besoin et de toute facon, ses 60m² de boucherie ne permettrait pas d’en accueillir davantage. Le jour ou les critiques gastros s’intéresseront davantage aux produits qui sont dans leurs assiettes et comment ils ont été produit et réalisés, plutot que de savoir si la cuisson ou la sauce est réussie. Alors un grand pas sera franchi…. Les francais passent aujourd’hui plus de temps dans leur cuisine qu’au restaurant (pouvoir d’achat oblige) et sont de plus en plus en recherche du bon produit, quitte à mettre le prix. La convivialité, c’est aussi ce que défend Mr. Le Boudonnec, très loin des tables feutrées des grands restaurants….

  • Alain Dubois

    @ Natacha bravo 🙂 lol

  • Natacha Billet

    @Alain Dubois: Cher Monsieur que j’ai l’honneur de ne pas connaitre, votre commentaire démontre que l’intelligence et l’ouverture d’esprit est visiblement une fracture du crâne chez vous et de plus il est très réducteur vis à vis de la gente féminine. Figurez vous, nous avons également un cerveau qui nous permet de tenir des propos cohérents, censés et objectifs et en aucun cas je ne vois le rapport sous entendu à consonance sectaire et matchiste que vous faite. Donc la femme que je suis vous laisse à votre jugement primaire et puéril.

  • LE BOURDONNEC

    Cécile, mois j’en suis quand tu veux!

  • Alain Dubois

    Vive la viande les femmes le Pinard etc vive la vie bordel.

  • Eh bé… Ca tacle sérieux et assez bassement. Mes chers Gilles et YM, vous connaissant l’un et l’autre quelque peu (j’insiste sur le peu), j’aurais grand plaisir à vous mettre tous deux autour d’une table avec arbitrage sofoodsogood car j’aime le joyeux bordel, la discussion et le journalisme (culinaire). Je sens que j’arrive un peu tard pour rendre son humeur à Gilles qui l’a pourtant , avec certain(e)s, fort bonne. Au delà de ces débats bassement terre à terre d’art et de paiement de notes, je pense que l’échange sur la notion du bien manger pourrait être instructif. Messieurs, ce serait avec plaisir…

  • LE BOURDONNEC

    Yessss !!!! Et vive la viande !!!!

  • Ronan Le Flécher

    En tant que journaliste, j’ai pris plaisir à cette soirée conviviale, débridée et sans chichis ni strass ni paillettes. Cela change des soirées parisiennes convenues.
    Yves Marie Le Bourdonnec (compatriote breton), les néo-butchers de New York et la maison de l’Aubrac s’étaient mis en 4 pour valoriser la bonne viande de boeuf, la bidoche (un peu d’humour, svp).

  • Alain Dubois

    LOL encor une femme de ce chère Yves Marie le boucher des dames

  • Natacha Billet

    Respect à toi Yves Marie, homme de métier et de passion qui redonne ses lettres de noblesse à la boucherie française, qui se lève très tôt chaque matin afin de nous délivrer le meilleur!! Il y a des champions du monde de la critique qui se contentent de mettre uniquement les pieds sous la table, qui n’ont jamais porté une cagette de leur vie et qui ne savent même pas faire cuire un oeuf…. Il y a toujours une contre partie des choses et après les années d’efforts, de galère, de lutte, de passion que tu as produite, tu récolte aujourd’hui la reconnaissance que tu mérites, à la sueur de ton front et non par le biais de l’usure de ton pantalon assit dans les resto à couper les cheveux en quatre ce qui suscite la jalousie de certain. Moi je dis BRAVO, RESPECT et I LOVE BIDOCHE!!

  • Alain Dubois

    @ le bourdonnec j ai parlais de vous a monsieur desnoyer visiblement ce n est pas votre copain comme beaucoup d autre boucher je Pense que le monde de la boucherie idem et je ne pense pas qui ferra parti de votre mouvement

  • Le Bourdonnec

    @ Alain Dubois; Hugo Desnoyer est un excellant boucher, je vous félicite pour votre choix. Il favorise les filières courtes tout à fait dans la ligne de notre mouvement I love bidoche… JE NE SUIS PAS UNE STAR! ne prenez pas parole de journaliste pour parole d’évangile! Je préfère être Boucher-Militant!

    On s’éclate sur ce blog (c’est un joyeux bordel!!!)

    YMLB

  • Alain Dubois

    Je suis un client de monsieur Hugo desnoyer c est un vrai boucher comme beaucoup d autre qui travaille très il n ont pas besoin de faire du cinéma toute les semaines pour vendre de la viande ni ce mettre a poil alors monsieur le bourdonnec la star de la viande restais simple merci

  • LE BOURDONNEC

    Cher Vincent, je ne me prend pas pour un artiste, je ne maitrise pas les écris des journalistes! Je suis un artisan, un besogneux, de ce qui ce lève tôt pour exercer leurs profession avec passion… Si aujourd’hui la presse m’élève au rend de « star » (voir le Fig-magazine ce we) je le met entièrement au service des filières et de mon métier.
    Je n’ai jamais pratiqué le « names-dropping » pour ma réputation…

    YMLB

  • Ferniot

    J’aime bien quand Pudlo s’énerve… Et quand Le Bourdonnec parle de « son Art », là je me marre! J’aime la belle viande mais la boucherie est à 1000km d’être un art! Même la très haute cuisine ce n’est pas un art. Pour moi il s’agit d’artisanat d’art… Ce ,’est pas la même chose du tout. Alors mon cher Yves-Marie je ne connais pas de Rembrandt de l’onglet, de Van Gogh du paleron ou de Picasso de l’entrecôte. Cela n’existe pas ne vous déplaise. Nous on ne désire que de la bonne viande sans VIP, strass ni paillettes. Juste un bon steak dans notre assiette.

  • LE BOURDONNEC

    @Feuilly: Le propos n’est pas de comparer la qualité de la Charolaise par rapport à l’Aubrac, la bonne Franquette et la maison de l’Aubrac…
    Vous aimez la charolaise et pourtant 90% des éleveurs de cette grosse race bovine sont au bord du gouffre, ils n’ont plus les moyens de payer les coûteuses ration céréalières pour maintenir leurs régimes culturistes!!!
    Vous n’imaginez pas le taux de suicide chez les éleveurs!!!
    Christian Valette est le seul aujourd’hui à prouver au monde agricole que l’on peux sortir des sentiers battus des subventions qui encourage le maïs face à l’herbe!!!
    Si seulement les journalistes gastronomiques pouvaient regarder au delà de leurs petits plaisirs culinaire!!!

    YMLB

  • Eh ben, je regrette en tout cas de n’avoir pu me rendre à cette soirée polémique occasionnant tant d’échanges aimables 🙂
    Et on apprend aussi combien le « Webmaster » -mais pourquoi rester anonyme?- doit rester zen quand on lui délègue tout le vilain boulot de modération…

  • LE BOURDONNEC

    Je remercie chaleureusement Bernadette Visioz et la maison de l’Aubrac pour m’avoir aidé à monter cette joyeuse soirée carnivore… ET VIVE LA VIANDE!!!

  • Feuilly

    Pour mettre tout le monde d’accord – enfin, essayer -, j’ai été invité récemment à une dégustation de viande bovine autour des vins de l’été à La Bonne Franquette (18e) où une cinquantaine de journalistes étaient présents et… Monsieur Yves-Marie Le Bourdonnec ! La viande était issue de charolais de label rouge (filet, onglet, poire, dessus de palette). Cela n’avait sûrement pas l’attrait médiatique de la Maison de l’Aubrac (où il est vrai j’ai souvent été déçu), mais celui d’un effort méritoire sur la Butte Montmartre. Et, de plus, les viandes étaient toutes parfaitement cuites et goûteuses. Bon dimanche à tous.

  • JeanDo

    @ Le Bourdonnec : Vous êtes certainement gentil, avec un gros besoin d’amour, pour vouloir rencontrer tout le monde.

    Mais il me semble que vous n’avez pas encore répondu à propos de l’insinuation…

    Pour ce qui est de votre nom, c’est évident qu’il est visible puisque vous êtes l’organisateur de cette manifestation avec le service de Presse Bernadette Vizioz et l’animateur Bruno Verjus.

  • LE BOURDONNEC

    @JeanDo, Ne vous vexez pas comme un ado pris le doigt dans le steak-haché!!!
    Je reste courtois, et surtout je signe de mon vrai nom mes propos!
    Voyons nous! Une bonne claque dans le dos et une bonne bière, et le débat sera joyeux!!!

    YMLB

  • JeanDo

    @ Le Bourdonnec : l’invective ne vous suffit pas ;
    vous faites aussi dans l’insinuation perfide : pouvez vous nous dire quel est mon « guide », selon vous, qui vendrait des encarts publicitaires ?
    Une rencontre pour le coup de poing ? Juste un peu avant le désormais fameux « croc de boucher ».
    Alors qu’ici, nous échangeons nos points de vue – et nos désaccords – si gentiment.

  • Le Bourdonnec

    @ JeanDo: J’ai eu les services d’une attachée de presse en effet pendant un an l’année dernière, pour faire connaitre mon art… Je n’en ai plus depuis un an. Je ne dépense pas un centime dans les encarts publicitaires de qui que ce soit (désolé pour votre guide) Pour ce qui est de ma situation financière, je sort d’un douloureux dépôt de bilan, j’ai tout perdu il y a 4 ans après un grave problème de santé. Je suis loin d’être un commerçant riche…
    Je fais une différence entre les critiques (vendeurs de guides!) et les journalistes gastronomiques… Les seconds relatent des expériences, et donnent leurs avis en toute objectivité, quand les premiers vendent des livres et des encarts publicitaires.
    Nous devrions nous rencontrer, j’aime les discutions musclées!!!
    Cordialement.
    YMLB

  • JeanDo

    @ Le Bourdonnec : vous les commerçants, vous avez un sérieux problème vis-à-vis de l’argent !
    Vous attendez des guides et des journalistes qu’ils vous envoient de nombreux clients pour vous enrichir et qu’en plus de cette publicité ils payent aussi leur note. Tout le profit est pour vous sans investir, sans offrir, sans rien dépenser pour votre publicité.
    Aucun chef d’entreprise ne se comporte ainsi; sauf dans les « métiers de bouche ».

    Et, en plus, vous nous faites la chansonnette sur « le partage », « la convivialité », « le plaisir ». Joli mépris pour le monde autour de vous.

    C’est hypocrite et mesquin.

    Allez chiche ! Souhaite-vous ne plus obtenir d’articles sur vous et votre art ?
    Dites nous alors pourquoi vous vous offrez les services d’une attachée de presse ?

  • Mag à l'eau

    Que de propos aimables et charmants ! Messieurs Pudlowski, Le Bourdonnec et Webmaster, vous ne donnez pas envie de vous connaître.

  • Le Bourdonnec

    @ Webmaster: Je n’ai pas vu de propos ordurier, ni d’insultes…? Il est bien connu que beaucoup de critiques ne payent jamais l’addition… On a beaucoup de chance dans nos boucheries, car ces mêmes « critiques » ne savent souvent pas cuisiner… Donc ne viennent jamais nous voir… Mais savent critiquer on en doute pas!!!

  • Webmaster

    @Didier Chan : Non, le principal c’est la qualité des critiques. C’est de faire partager une expérience avec le lecteur et lui faire découvrir, des tables, des chefs, des artisans, des lieux de coeur et tous ces paysages et villes à visiter…

    L’addition ça s’appelle un frais professionnel, et ce n’est pas un but en soi, même s’il est certain que ça en défrise plus d’un et que ce métier crée bien des jalousies…

    Vu votre compréhension un peu limitée des choses, je ne peux que vous conseiller de lire cet excellent ouvrage à venir : À quoi sert vraiment un critique gastronomique ? 🙂

    A bon entendeur…
    Webmaster

  • Didier Chan

    Le principal c’est que Monsieur Gilles Pudlowski paye l’addition !

  • Webmaster

    @Le Bourdonnec : si notre site laisse effectivement l’opportunité à ses visiteurs de s’exprimer, il est de leur devoir de respecter certaines limites et de ne pas user de propos diffamatoires, insultants, orduriers, mensongers, etc.
    Les commentaires qui ne respectent manifestement pas cela (comme ceux de votre petit camarade) sont, effectivement, retirés.

    Maintenant, si ce que vous souhaitez c’est exprimer votre désaccord quant à la teneur de certain de nos articles, libre à vous de le faire. D’ailleurs vous ne vous en êtes pas privé, comme le montre vos commentaires qui précèdent…

    Cordialement,
    Webmaster

  • Le Bourdonnec

    @ Chrisos: je ne suis certainement pas une star, je ne maitrise pas l’écrit des journalistes…

    @ Pudlo: étrange les commentaires censuré…!!! Ce site n’est pas démocratique!?

  • cette histoire me rappelle une fable de la Fontaine : la Grenouille et le Boeuf.
    Tous ces restaurateurs et autres « artisans de bouche » qui se prennent pour des stars de Hollywood, c’est vraiment trop drôle!

  • Je ne me suis jeté sur rien! J’ai surtout jeté l’éponge et dîné au rez de chaussée pour le résultat que vous savez . Cela dit je ne crache pas sur une belle cote de boeuf où vous voulez mais pas à la maison de l’Aubrac!

  • Le Bourdonnec

    Je ne rejette personne, et je serai heureux de débattre avec vous, je ne vous insulte pas, j’ai juste constaté hier soir que vous vous êtes jeté sur les préparation à déguster sans attendre votre tour!!!

    Cette soirée était un joyeux bordel! Exactement comme je le voulais…. Joyeux!!!

    Pour en débattre…

    Yves-Marie LE BOURDONNEC

  • Quel est l’intérêt de débattre avec quelqu’un qu’on insulte au préalable ? Le vieux petit bourgeois est confit, mais pas rance, ni aigre , lui!

  • Le Bourdonnec

    Mr Pudllowski,

    Vous êtes un vieux petit bourgeois confit dans vos tristes certitudes…

    I love Bidoche se veut être un grand courant d’air frais pour rafraîchir les vieilles idées…

    Pour en débattre avec vous…

    Yves-Marie LE BOURDONNEC

  • Cela fait très longtemps que l’on ne mange pas bien et cher à la Maison de l’Aubrac, pour une bonne viande, autant aller au Charbon Rouge, quelques numéros plus loin, vers la rue François 1er!

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

La Maison de l'Aubrac