Diep
« Paris 8e : la Chine de luxe des Diep »
Les Diep, qui possèdent une bonne partie des établissements de leur rue, proche des Champs-Elysées (le japonais façon sushi-bar Kaiten, le très marin Pichet de Paris, notamment), ont également exporté leur savoir-faire cantonais au 22 rue de Ponthieu. Mais c’est bien rue Pierre Charron qu’il faut découvrir le charme de cette Chine de luxe avec ses tables bien mises et espacées, ses recoins, ses stucs et staff, son accueil souriant, son service fort civil, sa carte rodée depuis trois décennies.
Au programme, d’exquis raviolis vapeur à la cantonaise, un bizarroïde « toast » Madame Butterfly, qui ressemble à un nem croustillant avec sa pâte de crevettes (on pense à du fromage fondu, mais on se trompe!), les raviolis vietnamiens (banh cuon) à la ciboulette, frais et légers, la sole au caramel, le canard laqué dans les règles, avec sa peau croustillante, sa viande fondante, son hachis de bœuf à la ciboulette (pas très joli dans sa présentation, mais mieux que que bœuf sel et poivre un peu sec et un peu salé).
En desserts, les fruits exotiques coupés, dont la jolie mangue fraîche font un tabac justifié et le sorbet noix de coco est joliment régressif. Intéressants menus pour deux.
C’est nul Diep, cher et pas bon