La City - le Toit de la Grande Arche
« La Défense : Jérôme, Matthieu et la Grande Arche »
Sur la Grande Arche, qui fête l’an prochain ses 30 ans, prière de lire ou de relire le formidable roman en forme de docu-fiction de Laurence Cossé. Et dans ce monument, l’occasion, chaque midi, vous est donné de visiter le toit de ce lieu surprenant par sa vue sur Paris et les grattes-ciel aux abords, en découvrant la table gérée par Jérôme Vigato. On connut le fiston de l’ex-patron d’Apicius lorsqu’il dirigeait Aux Amis dans le 6e.
Il n’a rien perdu de son sourire ravageur, de son sens de l’accueil ni de son bon goût pour choisir les vins du moment. Au restaurant du Toit de la Grande Arche à la Défense, devenu la City, perchée à 110 mètres d’altitude au dessus de Paris, quoique sans vue en elle-même, on se concentrera sur les fraîches assiettes de Matthieu Dos Santos, jeune chef, venu du Fouquet’s avec David Leuranguer et du Westin avec David Réal, qui joue les saveurs contemporaines avec une agileté séductrice.
Carpaccio de boeuf et salsa, oeuf parfait façon meurette avec poitrine de porc fumé maison, céviche de daurade et betteraves dans tous ses états, anchoïade au tamarin font des entrées toniques. Lotte pochée au bouillon coco, aubergines et courgettes butternut, poitrine de veau chimichurri et carottes, citrons confits et pousses d’épinards ou encore tendre pluma ibérique laquée au sirop d’érable et mousseline de pommes de terre sont pile poile.
On ajoute les jolis crus au verre comme le frais mâcon-azé du domaine de la Garenne ou le riche margaux Durfort-Vivens 2010. Piquants desserts, comme la crème brûlée, nougatine et amarena, la tarte citron revisitée avec son sorbet coriandre, la figue dans tous ses états avec crème tonka et sorbet verveine ou encore la salade d’oranges aux saveurs des Caraïbes, arrosée d’un exquis rhum Diplomatico du Vénézuela. Dépaysement assuré.
Jean-Yves Leuranger ex chef du fouquet’s et non David Leuranger
On a goûté. Et hum! C’est bon c’est fin,ça se mange sans fin. Vraiment bon
Encore un effort… Au risque de jouer les cuistres, ‘pile-poil’.
Cher Gérard Poirot, merci de nous lire si bien. Grâce à vous, nous allons encore progresser! Et on corrige…
C’est du joli ! « Jolis vins, jolies assiettes, jolis crus, jolis desserts »… Un joli lapsus clavier : largaux, le l voisin du m. Reste que vos photos nous font saliver. Effectivement, le bouquin de Laurence Cossé, La Grande Arche chez Gallimard, mérite d’être relu. Il est facilement accessible en version numérique.