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Astair

« Paris 2e : une pause chez Astair »

Article du 13 novembre 2018

Gilles Goujon et toute l’équipe © GP

Un double événement : une brasserie à l’ancienne, créée de toutes pièces par la jeune équipe de Farago et de Canard & Champagne dans le gourmand passage des panoramas, non loin de NoGlu, de Racines et pile face au Café Stern, et la première carte parisienne signée par le trois étoiles audois du Vieux Puits à Fontjoncouse, Gilles Goujon, qui déploie ici générosité et belles idées bourgeoises.

Sardinillas © GP

Un cadre chaleureux, avec ses banquettes et ses vitres gravées, un service en continu qui propose le petit déjeuner, les grignotis de l’après midi, le bar plein de gaieté près de la cuisine ouverte: on en oublierait presque que le personnel de salle fait ici ses gammes. Car l’ensemble séduit dans la gentillesse et la spontanéité.

Cabillaud en tchatchouka © GP

Dans les assiettes, sardinillas ibériques pour patienter,  belle terrine de campagne, cuisses de grenouilles persillées, cabillaud en tchatchouka, tagliatelle à l’encre de seiche et chipirons, tarte Bourdaloue, ganache chocolat ou baba au rhum font plaisir sans manière et, parmi les jolies propositions vineuses, le bourgogne aligoté de Paul Pillot et le joli saumur-champigny Amateus Bobi du domaine Bobinet font tranquillement l’affaire. Voilà une bonne adresse à retenir…

Baba au rhum © GP

Astair

19 passage des Panoramas
Paris 2e
Tél. 09 81 29 50 95
Menus : 20 (formule, déj.), 25 (déj.) €
Carte : 40-60 €
Horaires : 8h30-11h30, 12h-minuit
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Métro(s) proche(s) : Grands Boulevards, Richelieu - Drouot
Site: www.astair.paris

A propos de cet article

Publié le 13 novembre 2018 par

Astair” : 2 avis

  • Ranjard

    L’avis (vigoureusement négatif) posté il y a deux ans a manifestement porté ses fruits : hier soir, 15 octobre 2022, l’accueil a été parfait, les escargots délicieux, le poulpe tendre et subtil et les glaces goûteuses, le tout accompagné d’un excellent Condrieu. A tel point qu’on y revient ce soir pour goûter la côte de bœuf qu’on a vu passer et qui avait l’air fabuleuse.

  • Benjamin

    Tout commence avec un oeuf mimosa dont la mayonnaise n’est pas maison, des terrines et rillettes qui frôlent l’industriel suivi par un croque-monsieur avec un pain bizarre et bourré d’oignon, une entrecôte sans nom, d’une blanquette qui avait dû rester un moment sous cellophane et des frites McCain. J’ai choisi le restaurant sur la base des éloges de 2018…heureusement que le serveur était bon ainsi que les 2 vins. On terminera par le Manager qui n’a pas daigné venir nous voir et à envoyer son serveur pour « nous offrir me digestif pour compenser »…minable.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

Astair