Gerra et ses amis achètent Léon de Lyon

Jean-Paul Lacombe, Laurent Gerra, Fabien Chalard et Julien Géliot © DR

Fabien Chalard et Julien Géliot, fondateurs des Gastronomistes, créateurs du Comptoir de la Bourse, et propriétaires de Pléthore & Balthazar, La Bastide de Collonges-au-Mont-d’Or, et du Fer à Cheval aux Halles Paul Bocuse, et Laurent Gerra ont signé ce lundi 15 octobre avec Fabienne et Jean-Paul Lacombe,  l’achat de Léon de Lyon. A travers cette acquisition, les Gastronomistes et Laurent Gerra assoient encore davantage leur ancrage lyonnais ainsi que leur profond attachement à la gastronomie et à son histoire. Pour Fabien Chalard : « Racheter un jour Léon de Lyon était un de nos rêves les plus fous. Nous sommes nés à Lyon, nous y avons également grandi, nous y sommes restaurateurs depuis 2001, et lorsqu’on est passionné de gastronomie, Léon de Lyon représente tellement de symboles ! Le Léon qui brille, le Léon canaille, le Léon qui bouscule les codes de la gastronomie, le Léon qui est libre…»   Pour Laurent Gerra, ami de longue date des deux compères des Gastronomistes, mais aussi de Jean-Paul et Fabienne Lacombe, s’inscrire dans cette aventure Léon de Lyon était une évidence lyonnaise. Associé dans d’autres affaires avec les Gastronomistes, Laurent Gerra, vigneron côté beaujolais, il s’est joyeusement investi dans cette acquisition. PourJean-Paul Lacombe, ce n’est pas un abandon, mais comme une nouvelle aventure qu’il va s’efforcer de suivre : « lorsque j’ai créé un premier bistrot rue Mercière, personne ne s’y aventurait. Lorsque j’ai rendu mes deux étoiles chez Léon de Lyon, personne n’aurait misé sur de la cuisine bistronomique. Fabien et Julien ont cette même vision avant-gardiste, canaille et gourmande de la gastronomie, et de ce que doit être une table, un lieu, une adresse où l’on aime se retrouver. Mon épouse et moi-même sommes aujourd’hui rassurés et heureux de savoir que nous confions une grande partie de notre vie, à un couple de restaurateurs, exigeants, amoureux de Lyon, de ses producteurs, de notre histoire, mais un duo également libre et audacieux. Avec eux notre Léon ne s’ennuiera jamais ! ». Réouverture du nouveau Léon de Lyon, après travaux, le 1er janvier 2019.

Marie-Anne Cantin à la conquête du Portugal

M-A Cantin et Pedro Silva Reis © GP

Elle est la reine – discrète – du fromage à Paris. Oeuvre pour la défense du fromage au lait cru, les promeut aussi bien dans les grandes tables à étoiles (dont l’Epicure au Bristol) que, plus démocratiquement, à Monoprix. Sa dernière conquête? Porto et le Portugal avec une splendide fromagerie moderne qui constitue l’un des plus beaux espaces de la toute neuve Enoteca 1756 face au Douro, à Vilanova de Gaïa, créée avec ses divers cuisines (marine, tradtionnelle, japonaise) et sa cave immense, par le magnat du la Real Companahia Velha, Pedro Silva Reis. On vous en reparle vite.

Le Westin Paris racheté

Le Westin © DR

Annoncé dès décembre dernier, acté cette semaine, le rachat du Westin par le britannique Henderson Park auprès du fonds souverain singapourien GIC ce symbole de la grande hôtellerie parisienne, fameux notamment pour ses magnifiques salons.  Le montant de la transaction:  550 millions d’euros. Henderson Park a confirmé que le Westin, exploité par Marriott, continuerait d’être opéré sous cette marque. On murmurait que le groupe Jumeirah, domicilié à Dubaï, sous la conduite de l’ex patron du Four Seasons George V, José Silva, s’intéressait de très près au lieu afin d’y créer son premier maillon parisien. Rien, en tout cas, n’a transpiré. Le chef exécutif du Westin est toujours en place et des travaux de rénovation sont au programme.

Le Palais de Biarritz partiellement vendu

Le Palais à Biarritz © GP

Le Palais à Biarritz a fermé ses portes pour travaux et ne rouvrira ses portes qu’à l’aube de l’été prochain, théoriquement en mai 2019. Du 25 au 27 août, il accueillera, en grandes pompes, les dirigeants des états membres du G7. Les travaux de rénovation se chiffrent à 65 millions euros. Ils seront supportés par la ville qui reste majoritaire dans la gestion de l’hôtel avec la société d’économie mixte, la Socomix, dont 33,5 % des parts, ont été vendues à la société Jean-Claude Decaux. La gestion de l’hôtel sera, elle, assurée par Hyatt.

Fatema Hal et les épices

Fatema Hal © GP

Reine des épices, défenseuse émérite de la cuisine de son Maroc et de ses plats de tradition, comme l’historique mourouzia, Fatema Hal leur adresse un hommage fervent avec un premier roman – « le Discours Amoureux des Epices » – qui paraît cette semaine en librairie. Le sujet: une restauratrice, qui porte son nom (mas pas son prénom) lui ressemble beaucoup, car son restaurant s’appelle comme le sien « le Mansouria » et qui est née, comme elle à Oujda, doit constituer un mystérieux mélange d’épices pour un mystérieux séducteur nommé Claude Freeman et destiné à sa femme aimée. Tous deux voyageront entre Hollande, Maroc et Venise pour découvrir les sortilèges de la nigelle, du macis, de la muscade, du carvi, du safran ou de la cannelle. Un beau livre en forme d’offrande amoureuse où les épices parlent eux-même et se défendent non sans brio.

Pierre Meneau au Touquet

Pierre Meneau © GP

Le Cromesquis, c’est fini! Après six ans d’existence, heureuse et houleuse, Pierre Meneau a mis la clé sous la porte de sa table de la rue d’Astorg dans le quartier Saint-Augustin, au coeur du 8e arrondissement parisien et de vendre au plus offrant. Il part au Touquet d’où est originaire sa compagne Mathilde et s’apprête à vivre une nouvelle aventure gastronomique plus libre. Candidat malheureux à Top Chef en 2016, bistrot de l’année au Pudlo Paris 2013, il n’aurait brillé que quelques saisons. Il devrait être en tout cas consultant pour la nouvelle Espérance de Vézelay, rachetée par Guillaume Multrier, financier spécialiste d’internet (Webedia), avec sa société « The Hotls Reinvnted Co ».

Claire Sonnet quitte le Crillon

Claire Sonnet © DR

Elle était la petite princesse de salle du restaurant l’Ecrin, animé par Christopher Hache au Crillon, après ses classes au Plaza-Athénée avec Denis Courtiade. Cette versaillaise brillante et trentenaire, titulaire d’un bac de série sciences économiques, d’un diplôme de psychologie et de l’ESCF, Grégoire Ferrandi, avait travaillé au Chardenoux de Cyril Lignac ainsi qu’au salon de la première classe d’Air France géré par Alain Ducasse. Claire Sonnet a, très discrètement, donné sa démission du Crillon cette semaine – challenge trop petit, Ecrin trop « écrin »? – pour rejoindre à nouveau son ancien groupe, celui d’Alain Ducasse…