Galaxy au Hilton Athens
« Athènes : la Grèce selon Kostas Athanasiou »
Bien sûr, on vient d’abord, dans cette table panoramique, sise à côté de son bar, au dernier étage du Hilton d’Athènes, pour la vue sur le Parthénon et l’Acropole. Mais la table sous les colonnades ou face aux grandes baies vitrées, dans la vaste salle moderne près du bar, vaut la halte et le détour pour les assiettes fort soignées de Kostas Athanasiou. Le chef exécutif maison livre une partition riche et une version méditerranéenne très gréco-italienne de la cuisine de son pays.
Des exemples de ses réussites ? La vive salade grecque, au fromage d’Ios, le skotiri, la salade athénienne plus sophistiquée et colorée de vert, au mérou poché, avec sa mayonnaise aux herbes, ses perles d’ouzo, son tarama, ses crackers de tapioca à l’encre de seiche et tobiko, mais aussi et surtout l’exquise soupe froide de concombre à la crème fraîche, sésame, kimchi, avocat et coriandre.
Vient ensuite la recréation de mets italiens à la sauce hellène, comme le splendide risotto – avec son riz style acquerello cuit al dente – à la tomate, poivre rouge, aubergine, pignons, crème de féta, huile de menthe et chips de légumes ou encore le délicieux « pastitio » aux ravioli d’agneau braisé, béchamel, topinambours, huile de basilic et fromage arsenico de Naxos.
Il y a encore le burger à la mode locale, les bucatini, gros spaghetti, aux fruits de mer (gambas, moules, coques), mais qu’il faut prendre garde à servir chauds! Plus les calamars grillés avec leur sauce gremolata à la façon d’un osso bucco, ou le plus traditionnel – on veut dire grec – agneau longuement cuit avec ses croquettes de ris d’agneau, sa crème d’aubergine au yaourt.
En dessert, baklava, glace halva, pistache, sauce caramel, panna cotta au café grec, biscuit chocolat et glace vanille de Madagascar, parfait chocolat et confiture d’orange amère et tarte mangue et citron, glace coco. Et côté vins, on fait confiance à la gracieuse sommelière qui vous entraine du côté des Cyclades avec le frais blanc assyrtiko de Sigalas et le grand rouge mavrotragano d’Argyros, tous deux à Santorin, sans oublier le moelleux muscat de Lemnos qui sait caresser les dessert dans le sens du… miel. Yammas!