Mets Gusto
« Mauvais retour chez Mets Gusto (Paris 16e) »
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La façade © GP
On y était allé à l’ouverture. On avait été emballé par l’allure modeste de cette table d’angle façon bistrot contemporain, tenu par un duo motivé, David Alberge et Gaël Boulay, le service appliqué, la cuisine finaude et méditerranéenne, les prix sages, si bien qu’on lui décerna le titre de « bistrot de l’année » du Pudlo 2010. Voilà qu’on y retourne et qu’on se rend compte que les tarifs ont fait un solide bond en avant, que le lieu manque d’âme, l’accueil de relief, le service de nerf. Même s’il y a là un ancien de salle du Trianon Palace qui devrait driver son monde avec allant et, en cuisine, un ancien du groupe Ducasse, ciselant des mets ménagers, non sans finesse.
Salade de poulpe © GP
Au lieu de cela, il y a le coup violent que vous administre, sur l’omoplate gauche, un garçon en riant, le vin blanc qu’on vous a proposé en ouverture (un exquis mâcon vergisson de Burrier), mais rien avec la viande – le rouge – un second cru de Maucaillou – qu’il faudra réclamer, car l’on semble s’être désintéressé de votre table. Le cadre sobre de bistrot minimaliste manque, à l’évidence, de vie. La salle d’ailleurs est à moitié vide. Et l’on comprend vite pourquoi. « La cuisine ne compte que pour 50 % dans la réussite d’un restaurant« , note Paul Bocuse. Qui irait lui donner tort?
La salle © GP
Même si les mets sont sans vrai reproche. L’oeuf mollet avec sa duxelles de champignons de Paris, étuvé au lard fumé, les poulpes tièdes aux épinards à l’huile d’olive (plus jolis à manger qu’à voir!), le maigre, figurant en plat du jour à l’ardoise, avec sa purée de panais et ses calamars (qu’on a oublié de vous signaler alors qu’on avait bien précisé qu’on se défiait des poulpes de l’entrée), l’épaule de lapin glacé au jus avec sa fondue d’oignons blancs au romarin et ses pappardelle (un peu tiédasses) ne sont mal.
Maigre et purée de panais © GP
Les frais desserts ont du coffre, comme la crème de citron et praliné en coque meringuée (cette dernière un brin fade) ou la tarte Tatin laquée au jus de pomme et avec sa crème glacée à la vanille. Mais le lieu manque d’âme, ou, si l’on préfère, d’un vrai patron de bistrot qui donnerait de la gaieté au lieu, sourirait, conseillerait, animerait la salle. Bref, ce fameux supplément d’âme qui fait les bistrots de coeur, on le cherche en vain dans la maison.
Crème de citron et praliné en coque © GP
Eh bien M.Pudlowski vous n’y allez pas avec le dos de cuillère dans votre critique de Mets gusto!
En arrivant de Metz, nous y avons déjeuné, 2 personnes, vendredi 18 janvier 2013, et nous avons été séduits par la justesse de la cuisine.
les plats sont bien réalisés, droits, sans fioritures, les cuissons bien maitrisées, les saveurs intéressantes, il faut garder un peu de place pour les desserts maison d’une grande qualité à petits prix.
la carte des vins recèle de très bonnes surprises à des prix très sages.
le service est vif, attentif, professionnel, le décor sobre et agréable.
vraiment rien à voir avec nombre de restaurants parisiens qui proposent de la nourriture à leur client, chez Mets gusto M Pudlowski, on a de la cuisine, et alors que vous vous demandez qui contredirait Paul Bocuse qui prétend que la cuisine ne représente que 50% de la réussite d’un restaurant, je vous réponds, moi, Monsieur, je le conteste.
si vous cherchez un pur bistrot avec l’ambiance qui va avec, allez voir dans d autres quartiers de Paris, ça ne manque pas, et si vous cherchez un endroit avec de l’animation, il existe des lieux dont c’est la spécialité, malheureusement on n’y pas trouve pas une bonne cuisine.
vous mélangez tout M.Pudlowski, sachez qu il y a des clients pour qui la cuisine vaut plus que 50% dans leurs critères de sélection, et qui aiment déguster dans une ambiance simple, tout simplement sympa et n’ont pas besoin de tout ce que vous imaginez.
pour avoir apprécié la cuisine de la maison, félicité et bavardé avec le patron, je pense que votre analyse est mauvaise et injuste envers des gens qui sont à la fois des artisans et des pros de la cuisine et qui se battent tous les jours dans un contexte économique difficile pour faire leur travail du mieux qu’ils peuvent et nous sortir des plats de qualité à des prix corrects.
vous seriez bien inspiré d’y réfléchir avant d’assassiner les gens comme vous le faites.
Ce qui trouble à la lecture de votre article, c est que vous trouvez tout mauvais, le décor, le serveur, le patron, les prix, le vin, la cuisine. c est tres rare de ne pas trouver une note positive
dans une analyse, ça incite vos lecteurs à se questionner sur la valeur de votre analyse.
voila mon coup de gueule, et puisque j en suis là, j en profiterai pour m’étonner qu’en 2009 je crois, vous aviez décerné le trophée de la meilleure hotesse à Emmanuelle Maire du restaurant l’écluse à Metz.
étant Messins nous étions ( avant la fermeture de cette bonne table) des clients réguliers; quand je lis dans un de vos articles <> je m’étonne car l’ accueil n’était ni bon ni mauvais, il était n’existait pas . correct mais insignifiant ,sauf pour la bande de copains des patrons dont vous étiez peut être, oui, cette bande avait droit à un accueil fringant, et le patron venait souvent à leur table,uniquement à la leur.
accueil fringant!! mais M. Pudlowski vous n’aviez pas remarqué cela ?
Malgré tout, il faut reconnaitre que Emmanuelle est belle et que sur ce point, au moins, nous sommes en accord.
cela nous amusait beaucoup de voir les différences de traitement réservées aux uns et aux autres, mais ça ne nous empêchait nullement de revenir, car le table y était fameuse, preuve que la citation de M. Bocuse n’a pas beaucoup de sens.
on espère tout de même que dans vos esprits respectifs, une part des autres 50% ne tient pas à la beauté de la patronne…..
pour revenir à Mets gusto et pour conclure, je trouve que l’analyse faite par votre guide est trop égocentrique ce n est pas une analyse de journalistes rigoureux ni cartésiens.
ce ne sont peut être pas des qualités qu’on leur a enseignées.
on le leur pardonnera d’autant plus facilement.
si vous publiez ce commentaire, on pourra au moins dire que les journalistes sont courageux.
cordialement
Quelle mouche a piqué le sieur Pudlowski avec cette critique lapidaire du Mets Gusto! Ns en revenons, …..diner excellent s’il en est!
Raffiné, très gouteux sans tomber ds le piège du trop riche, trop de crème, trop de beurre; bien rythmé, accueil très cordial, sans familiarité, ni excès. La déco ne va qu’en se bonifiant: un peu froid à l’ouverture en 2010, le travail fait sur les couleurs, les lumières, fait de ce bistrot un excellent repère du quartier Muette/Passy/Mairie du 16ème. Donc, un excellent diner, avec un service qualitatif ds un cadre chaleureux, courez-y!
Bonsoir,
Un des meilleur bistrot de PARIS!!!!!
Le service est discret et efficace, le repas est équilibré avec des jus dignes des grandes tables….
Et un tarif, rapport qualité prix, dur de faire mieux, rien à voir avec les bistrots rue de la pompe juste en bas…
Il faut juste trouver une place ou se déplacer en vélib!
Cordialement,
JJ
Alors voila! Moi aussi, j’y suis retourne, inquiets de cette critique acerbe proche de l’assassinat en regle.
Eh bien, non Monsieur, Mets Gusto reste fidele a lui-meme, voire s’ameliore! Un presse de pigeon impressionnant de maitrise technique- filets fondants, gouteux, farce de liaison toute en finesse-une magnifique cote de porc parfaitement cuite servie avec un petit jus grassouillet a se pamer, une excellente glace vanille maison en dessert, voila qui fera mentir le chroniqueur gronchon…Le decor a pris de la bouteille, notemment par l’adjonction maline de stores en bois aux grandes baies vitrees, le service demeure efficace et professionel et la carte des vins offrent de jolies trouvailles. L’erreur -ou le malentendu-est sans doute de vouloir considerer l’endroit comme un « bistro ».Tout bonnement, un excellent restaurant de quartier, valant largement le detour comme l’on disait autrefois!Allez Mr Pudlowski, faire amende honorable ne vous ferait aucunement honte, bien au contraire!
Rendez-vous chez METS GUSTO pour ce repas avec notre fille venue de Nancy pour l’occasion. Dans le TGV, elle découvre en lisant Le Point un entrefilet ravageur et nous téléphone aussitôt pour être sûre que c’est bien le restaurant choisi par ses parents : confirmation.
Arrivés à destination, nous sommes comme d’habitude fort bien accueillis par le maître d’hôtel habituel, qui nous installe aussitôt à notre table. Ouf!!! on avait réservé, car c’est complet.
La carte s’est un peu étoffée depuis notre dernier passage en compagnie d’amis qui avaient été ravis de leur dîner, mais à première vue, pas d’augmentation saugrenue, si ce n’est que les plats servis sont plus copieux.
Chacun choisit selon ses goûts, donc 4 entrées et 4 plats différents, tous excellents tant pour la présentation que pour la fraîcheur et les qualités gustatives des mets.
Tout s’enchaîne parfaitement, comme attendu, y compris les desserts.
Et pour le service, rien à redire : entente complice entre les serveurs qui permet une excellente coordination avec les cuisines.
Bref, nos visiteurs nancéiens repartent enchantés de ce repas, et l’addition n’a pas semblé trop lourde, et surtout n’a pas augmenté au fil du temps.
Monsieur Pudlowski, vous devriez revoir votre copie si lapidaire, et surtout si injuste envers de vrais professionnels qui mettent leur savoir faire au service de leurs clients.
Je suis d’accord avec Pudloski, les bons en avant des prix ne sont pas justifiables. Je pense que cela est dû aux gens d’un quartier très bourgeois et n’accordant plus d’importance à la Bonne cuisine. L’accueil et le service représente bien 50% de la réussite d’un restaurant, sinon pourquoi se faire servir? C’est que qu’on enseigne en école hôtelière. La France perd de son prestige à cause de ce mauvais service. Pour moi, gourmet et cuisinière par plaisir et par nécessité, le service et la QUALITE sont indispensables et ceci ne justifie en rien les prix élevés de chez Mets Gusto. Si les gens du XVI veulent des bons restaurants qu’ils valorisent donc l’indispensable et l’essentiel -qualité, accueil, respect de l’hôte (et vice versa)- au lieu de donner plus d’importance au show off de toutes les chaines ou groupes déplorables type COSTE, Flo ou encore du groupe Bertrand juste pour le plaisir d’être vu dans un bel endroit.
On perd ainsi l’essence de notre savoir faire culinaire et la notion de sa valeur pécuniaire.
Vivant a l’etranger, je ne manque jamais de diner chez Mets Gusto lors de mes pasages a Paris. Meme si, en effet, l’atmosphere laisse parfois un peu a desirer -mais bon, tout le monde n’a pas forcement envie de cette ambiance « bistro’ dont d’aucuns nous rabachent les oreilles depuis des lustres…-la cuisne est, elle, franchement exeptionelle. Et puis quoi, nous sommes dans le 16eme, non?
Permettez-moi d’ajouter que je trouve consternant qu’en quelques lignes vachardes ecrites pour se faire en quelque sorte mousser, l’on « detruise » des annees d’efforts et de travail quotidien. C’etait bon, non? Alors pourquoi ce titre « mauvais retour »?
Non, franchement, le bouchon est pousse trop loin cette fois!
Et je suis sur que ceux qui connaissent cet etablissement se joindront a moi pour protester contre cette ukaze inique d’aparatchick gastronomique parisien!
(Chapeau basen tous cas si vous publiez ce commentaire)
Je partage votre avis , j’y étais hier soir et les oursins en gelée de crevettes furent une découverte , de fraicheur et d’innovation, le service est courtois et amical, qui change de ces bistrots modes ou c’est toujours complet même quand il n’y a personne , on connait trop le truc vieux comme les loufiats de Pigalle ou les videurs de la cote d’azur…
bonjour,
j’aime beaucoup votre site que je consulte réguliérement, et je vous trouve un peu dure concernant l’appréciation de Mets Gusto. Je suis une cliente régulière de ce bistrot que je fais découvrir à toutes mes relations qui ne manque pas d’y retourner et d’y être fort satisfait.
Ce bistrot a réveiller nos papilles dans le quartier ( passy/ muette ) fort dépourvu de bonne table ou table de qualité… certes ce n’est pas un endroit de grande rigolade mais je pense qu’il y a une clientèle qui apprécie le calme grâce à une cuisine d’une finesse et d’une justesse digne de très grande table à des prix bien plus accessible. Toujours bien et très fréquenté…. j’y ai toujours vu un service plein… suis toujours à l’affut des bonnes adresses parisiennes et Mets Gusto reste pour moi une délicieuse réference et une fête à l’idée d’y partager un diner.
Bien à vous.
SF