Iovine's

Nicola Iovine et ses pizzaioli © GP

On vous en a parlé un an auparavant et l’on pourrait répéter les mêmes mots, avec d’autres pizzas, d’autres noms, d’autres variétés, mais toujours les mêmes produits de qualité : tomates de San Marzano, mozzarella DOP,  pâte fermentée (toujours ramollo, même fine, avec son bord épais et aéré). Les serviettes sont toujours en papier, le bruit assourdissant, le décor minimal (plus que minimaliste), le service qui comprend ce qu’il veut, vous sert un Aglianico de Campanie, gâché par son reste de CO2, pour ne pas dire perlant, alors qu’on a demandé un San Giovese toscan (aux abonnés absents) et apporte la commande en désordre.

Pizza Margherita © GP

Mais tout le monde est sympathique, souriant, enthousiaste et l’on se met vite au diapason de la bonne humeur ambiante, avec une franche pizza Margherita, un choix de bresaola sur planche, une pizzas avec burrata des Pouilles et feuilles de roquette, une autre pizza dite « Iovine’s », avec son jambon de 24 mois, ses lamelles de parmesan. Bref, pas de génie, mais de quoi se faire plaisir sans chichi, en famille ou entre amis. Nicola Iovine, Napolitain pur jus, qui se développe, a ouvert à Nanterre et, tout récemment, à l’Epicerie du Bon Marché, se contente de contempler sa salle bourrée d’un air de contentement béat, tandis que son équipe de pizzaioli s’active en beauté.

Planche de bresaola © GP

In fine, panna cotta (un tantinet mastoc) au coulis de caramel, tiramisu léger au café ou baba au rhum font plaisir sans manière. La panna cotta est même un  brin gélatineuse. Le bon truc: faire comme chez « Mamma Primi », « Pink Mama » ou « East Mamma » et l’arroser de grappa. Celle de Bernardi à Bassano-del-Grappa, qui titre 50°, a de quoi décaper quelques tuyaux et la liqueur d’amaretto offerte, en fin de parcours, se boit à la régalade. Avanti Italia!

Panna cotta © GP