Les nouvelles étoiles du Michelin France 2017
Maurice Beaudoin l’avait écrit dans le Figaro Magazine: « si Jean-François Piège et son Grand Restaurant n’ont pas trois étoiles, le directeur du Michelin peut se faire hara-kiri ». Michael Ellis ne s’est pas fait justice, mais il avait l’air bien emprunté, ce matin, au palais Brongniart, répétant, à tous les lauréats, comme s’il n’avait pas eu le temps de préparer ses compliments ou de préparer ses dossiers « merci chef, vous êtes un grand chef, vous êtes un très grand chef, bravo pour ce que vous faites« … Ajoutant, pour Alexandre Gauthier, de la Grenouillère, le vainqueur incontesté de la remise des trophées à l’applaudimètre, « Alexandre Gauthier… enfin« . Pour Jean-François Piège, le meilleur chef du moment à Paris et ailleurs, ce sera donc l’année prochaine. Ou celle d’après. Avec Yannick Alléno à Courchevel, on a récompensé Bernard Arnault, le patron du groupe LVMH et du Cheval Blanc, remercié par le nouveau trois étoiles de Courchevel. Quant à Nicolas Sale au Ritz, il prend trois étoiles d’un coup (deux à l’Espadon, une au Jardin de l’Espadon), comme Mathieu Pacaud, l’an passé (qui en a désormais quatre avec son Divellec). Tout le monde applaudit. Tout le monde est ravi. Le nouveau trois étoiles 2017 n’est, rappelons le, ouvert que 3 mois et demi de l’année, avec 15 couverts en moyenne pour 5 tables – ouvrant uniquement le soir, sauf le lundi – et un menu à 495 €. Signalons encore les deux étoiles à Courchevel aux deux hôtels de luxe du même groupe: K2 Palace et K2 Altitude. Un Michelin 2017 élitiste? Pas uniquement. Car il y a aussi beaucoup des artisans de haute volée récompensés (Alexandre Gauthier, on l’a dit, mais aussi Kei Kobayashi), plus de saines retrouvailles, dont un « une étoile » modeste, comme notre révélation alsacienne de l’an passé, Jérôme Jaeglé, qui gagne, lui, une étoile, cette année à Kaysersberg. Pourquoi cette année? Simplement, parce que le Michelin a toujours un train de retard…
3 étoiles
1947, Yannick Alléno, Le Cheval Blanc, Courchevel
2 étoiles
Gilad Peled, Gordon Ramsay au Pressoir d’Argent, Grand Hôtel, Bordeaux
Jean-Sébastien le Bras, Pierre Gagnaire, la Grande Maison, Bordeaux
Xavier Beaudiment, le Pré, Clermont-Ferrand
Jean-Rémy Caillon, Kintessence, K2 Palace, Courchevel
Gatien Demczyna, Montgomerie, K2 Altitude, Courchevel
Alexandre Gauthier, la Grenouillère, La Madeleine-sous-Montreuil
Marc Veyrat, la Maison des Bois, Manigod
Nicolas Sale, la Table de l’Espadon, le Ritz, Paris 1er
Christophe Pelé, le Clarence, Paris 8e
Ronan Kervarrec, Hostellerie de Plaisance, Saint-Émilion
Pascal Bardet, Le Gindreau, Saint-Médard-Catus
1 étoile
Mickaël Féval, Aix-en-Provence
Pierre Reboul, Château de la Pioline, Aix-en-Provence
Edward Cristaudo,, Le W, Domaine Saint-Clair, Annonay
Anthony Jéhanno, Terre Mer, Auray
Fabien Mengus, L’Arnsbourg, Baerenthal
Eugène Hobraiche, Haut Bonheur de la Table, Cassel
Julien Poisot, Château de Mercuès, Cahors
David Guitton, La Table de la Bergerie, le Champ sur Layon
Le Château Blanchard, Chazelles-sur-Lyon
Eric Girardin, Girardin, Colmar
Jimmy Coutel, La Palmeraie, Croix Valmer/Gigaro
Maximin Hellio, Deauville
Thibaut Ruggieri, Restaurant de l’Abbaye, Fontevraud l’Abbaye
Baptiste Denieul, Guer, Auberge Tiegezh
Jérôme Jaeglé, L’Alchémille, Kaysersberg
Jérôme Faure, le Champ des Lunes, domaine de Fontenille, Lauris
Benjamin Collombat, le Jardin de Benjamin, Château de Berne, Lorgues
Cyril Fressard, le domaine du Colombier, Montélimar/ Malataverne
Le Skab, Nîmes
Nicolas Sale, les Jardins de l’Espadon, Le Ritz, Paris
Philip Chronopoulos, le Restaurant du Palais Royal, Paris 1er
Hubert Duchenne, Restaurant H, Paris 4e
Toshitaka Omiya et Shawn Joyeux, Alliance, Paris 5e
Mathieu Pacaud, Divellec, Paris 7e
Akrame Benallal, Akrame, Paris 8e
Simone Zanoni, le George au George V, Paris 8e
David Bizet, l’Orangerie au George V, Paris 8e
Yoshiaki Ito, L’Archeste, Paris 16e
Pierre Rigothier, la Scène Thélème, Paris 17e
Paolo Boscaro, l’Escargot 1903, Puteaux
Stéphane Carrade, Le Skyff Club, Pyla-sur-Mer
L’Olivier, la Bastide, St-Tropez
Guillaume Foucault, Le Pertica, Vendôme
Guillaume Monjuré, le Palégrié, Villars-de-Lans/Corrençon-en-Vercors
Alain et Benjamin Delpierre, La Liégeoise, Wimereux
c’est curieux ça sonne moins bien que jean sébastien bach,pauvre le bras dont le nom n’aura mérité que le pudlo!
Il s’agit du Chef Jean-Denis Le Bras qui officie au sein du restaurant Pierre Gagnaire à La Grande Maison de Bernard Magrez (Bordeaux). Et non Jean-Sébastien…
« SZER d’influence »
Il faut vraiment se le SZER !!
désolé son menu à 560 n’était pas assez cher,il ne faut pas jouer petit bras le menu à 990 serait mieux et la il mérite son troisieme macaron pour des sardines à l’huile un steack frites et un calendos un coup de kiravi et elle pas belle la vie!
La tour d’argent ne méritait pas sa 2eme
c’est justice !!
@CHOUPETTE78 : je viens de donner deux contre-exemples…
Un autre ? Jouvence, table jeune et prometteuse (qui par ailleurs a un Bib Gourmand), aurait pu prétendre à l’étoile (à mon humble avis).
Quand à JFP, je pense qu’il a eu droit à la jurisprudence Ducasse, à savoir : gros égo, étoiles zéro…
3 grands regrets.
JEAN FRANCOIS PIEGE
ALEXANDRE COUILLON NOIRMOUTIERS
LA TOUR D’ARGENT
et une petite table qui vaut le detour
LE JOURDAIN rue des Couronnes Paris / Belleville
Le guide MICHELIN ne s.est pas encore emancipé dans sa décision de valorisé les tables jeunes et prometteuses issues de la vague Bistronomique que ce soit en Province ou a Paris.
Bravo à Thibaut Ruggeri et Philip Chronopoulos, une récompense amplement méritée !!
et la tour d argent, un des grands oublies du palmares !
doit faire la gueule jfp!