La Garçonnière
« Paris 16e: la banalisation de la Garçonnière »
C’était ma bonne secrète du 16e, à deux pas du Parc des Princes et de la porte de Saint-Cloud, un vieux bistrot refait à neuf, mais à l’ancienne, avec une jeune équipe de salle et de cuisine, ouvert tous les jours, pratiquant des produits honnêtes et des tarifs sages. Le lieu n’a pas évolué. Mais, comme dirait l’autre, ce qui n’avance pas recule. Si la manière bistrotière reste identique, les présentations sont un peu balourdes.
Oeuf mimosa avec sa débauche de jaune émietté, velouté de panais (un peu fade), tartare de boeuf en pesto et parmesan, poêlé en aller retour, onglet de boeuf délectable, servi avec des frites dites maison, mais recuites et réchauffées, guère croquantes, l’échalote confite dans son verre: tout cela se laisse cependant manger sans déplaisir.
Le bourgueil Trinch des Breton, servi en pot de 50 cl se boit à la régalade, même déposé trop frais. Et, en dessert, crumble chocolat/poire et tiramisu Nutella/spéculos avec son chocolat un peu figé (sans doute laissé trop longtemps au frigo) ne sont pas mal. Bref, la demeure est sympathique, même si elle convainc moins qu’autrefois.