L'Atelier de Joël Robuchon Saint-Germain

Julien au service du vin © GP

C’est une maison mythique, qui se renouvelle, rajeunit, éblouit, sans se lasser. C’est à la fois le meilleur comptoir de Paris et le plus ludique. On vient y recevoir une claque (gourmande) avec des produits magnifiques. Et on est tout de suite prêt à tendre l’autre joue pour connaître suite. Nous sommes chez Joël Robuchon, côté Atelier Saint-Germain, gouverné par Axel Manès, et ses adjoints Attilio, côté cuisine, Julien, côté vins, Benoît, côté douceurs, veillent au grain. Et c’est grand !

Padron en tempura © GP

Jambon de boeuf © GP

Cannelloni d’artichauts © GP

Ce qui vous attend là? Une succession de belles assiettes, qui permettent de jouer la dégustation façon tapas de luxe: le jambon ibérico ou de boeuf, les poivrons de Padron façon tempura, les cannelloni aux artichauts et girolles, les anchois marinés et poivrons grillés ou la tomate dans tous ses états, les magnifiques spaghetti carbonara avec la guanciale (la joue de cochon) dans les règles de l’art – un chef d’oeuvre du genre -, le saint pierre grillé aux oignons doux des Cévennes avec son avocat onctueux, le tournedos de boeuf au poivre de Malabar ou l’entrecôte de Galice si tendre, si savoureuse, avec ses poivrons grillés à la plancha, sa purée truffée servie en cocotte: voilà qui émeut, séduit, retient.

Saint-pierre aux oignons doux © GP

Noix d’entrecôte et padron © GP

Tournedos au poivre de Malabar © GP

On n’oublie pas le crozes-hermitage du Clos des Grives du maestro Combier servi en jéroboam, ni les jolies douceurs veillées par Benoît Defait, déjà cité: splendide mille-feuille et glace vanille, noix de coco givrée et mangue ou chocolat tendance à la façon du professeur de douceurs François Benot. Bref, voilà une grande demeure qui joue de la simplicité comme d’un bel art, bannissant le chichi avec force.

Spaghetti Carbonara © GP

Chocolat tendance © GP

Millefeuille vanille © GP