Pas de festival de Cannes sans gourmandise. Notre correspondant de la côte, Alain Angenost, était à Cannes pour le repas Piège-Nespresso. Ecoutons-le…

Jean-François Piège © AA

Pendant le FIP 2016, Nespresso, pionnier du café haut de gamme dans la restauraton, a dressé sa classieuse structure en dur et étagée sur la plage du Festival, l’une des plus belles de la Croisette. François Valada, le chef de la plage et son équipe ont assisté, pour la troisième année consécutive, trois grands cuisiniers qui y ont fait leur cinéma, créant leurs menus à partir de trois films marquants du Festival.

Table VIP © AA

Les 12 et 13 mai, Armand Arnal de la Chassagnette à Arles, a imaginé le sien autour d‘Underground d’Émir Kusturica (Palme d’Or 1995). Le 17 et 18, Cédric Béchade de l’Auberge Basque à Saint-Pée-sur Nivelle, s’attelle à The Artist  de Michel Hazanavicius (Prix d’Interprétation masculine pour Jean Dujardin 2011). Les 14 et 15, Jean-François Piège, Le Grand Restaurant à Paris, a puisé lui, son inspiration dans le Guépard de Luchino Visconti, Palme d’Or 1963, à partir de la phrase fameuse prononcée par Burt Lancaster, alias le Prince Salina, «  il faut que tout change pour que rien ne change« .

Pizza soufflée © AA

Céleri au four © AA

Calamars en carbonara © AA

Avec la surprenante et aérienne pizza soufflée, le céleri au four (infusion de grand cru Indriya from India à la flouve odorante), des calamars revisités en carbonara, une variation sur un Rossini thon et foie gras, un délice de feuille de printemps, choco-café grillé et fleur d’oranger, on était parfaitement dans la magie du Guépard, étonnement, raffinement et élégance. Avec Fabrice Sommier, un des fers de lance de la sommellerie, qui officie chez Georges Blanc à Vonnas et a sélectionné les nectars idoines, mais aussi les grands crus de Nespresso, ce dîner d’exception méritait bien le prix de la mise en bouche.

JF Piege et F.Vadala © AA