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Le Coquillage au Château Richeux

« Cancale: découvrez la nouvelle vie d’Olivier Roellinger »

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Article du 24 décembre 2010

Il a renoncé à ses trois étoiles, mais non à son domaine qui vit son existence paisible au pays de Cancale. Les Rimains, sa guest house, les Gîtes Marins, locations de luxe augmentées d’une unité contemporaine, son école dédiée à la cuisine corsaire, sa boutique des épices, où elle sont « séchées, étuvées, torréfiées, broyées, moulues, dosées », le Grain de Vanille, son salon de thé, la Maison du Voyageur, dans son ex-grande table, enfin Richeux, Relais & Châteaux comme une perle face à la baie du Mont-Saint-Michel, avec son bistrot marin le Coquillage : tel est son royaume.

Olivier Roellinger a beau partir, quérir les épices à Cochin, au Kerala ou à Madagascar, il continue de veiller sur ses demeures, avec Jane, son épouse, décoratrice et complice. L’équipe de Bricourt leur est restée fidèle. Laetitia Lebreton dirige la salle avec ardeur. Jérôme Aumont, fidèle second, cuisine en finesse. Emmanuel Ackerer, le sommelier, conseille un muscadet ou un bourgueil de classe. Et le bonheur continue, loin des étoiles, avec une ferveur neuve.

« Il faut savoir clore un chapitre », note Olivier, qui parle de son existence comme d’un roman. On se souvient de l’étudiant ingénieur laissé pour mort sur les remparts de Saint-Malo, de sa renaissance en duc gourmand de la Bretagne nouvelle vague. Voici un troisième volet, fécond, avec des voyages à venir, des boutiques portant sa bonne parole, des bocaux de cumin, cardamome, kawa, gingembre.

Côté cuisine, l’équipe du Coquillage conte une chanson douce qui lui ressemble. Les menus se nomment « aventures maritimes », « grignotage des bords de mer » ou « grand choix de la baie ». Les rillettes de maquereau, la daurade marinée à l’huile de noisette, le saumon salé, sucré, acidulé, les pommes de terre en vinaigrette au lieu fumé, les solettes dorées et leur divine purée que relève du citron confit ou encore la barbue aux poireaux, fenouil et mousseline de cerfeuil : voilà ce qui vous attend là avec une profusion joyeuse.

On allait oublier le grand chariot de desserts où trônent le « Paris-Cancale » avec sa crème au beurre pistachée, la tarte au citron acidulée ou le craquant mille-feuille vanille : que du bonheur au goût d’enfance ! C’est d’ailleurs ce qui caractérise le Roellinger nouvelle manière : la retrouvaille des rêves d’avant, avec ces maisons de mer, ce bonheur limpide et la lumière changeante sur la baie. Simplement magique !

Le Coquillage au Château Richeux


35350 Saint Méloir des Ondes
Tél. 02 99 89 64 76
Chambres : 165-330 €
Menus : 29 (sem.), 51, 60, 110 €
Site: www.maisons-de-bricourt.com

Le Coquillage au Château Richeux” : 8 avis

  • Paillard francoise

    Nous revenons des richeux
    Un repas toujours aussi fabuleux service impeccable personnel très agréable
    Mais qu’elle déception pour le petit déjeuner qui n’a rien a voir avec ceux du temps d’Olivier rôellinger très cher pour peu de choix sous prétexte de produits bio même chose pour les chambres ou sous prétexte d écologie et d’economie (pas pour le client)un vague gel douche dans un distributeur mural
    Ne correspond pas a des prestations d’un hôtel de cette catégorie
    Francoise

  • Olivia

    Bonsoir

    Nous avons sejourné mon fiançé et moi au coquillage

    Nous avons pas aimé l’endroit, nous avions vu le reportage sur les épices et nous souhaitions découvrir le travail de ce chef. Une décépetion malheureusement.
    Je ne vous le conseille pas.

    Courtoisement

    Olivia

  • tGa

    Escale il y a deux semaines en Bretagne et plus particulierement dans un gite de Roellinger.
    Nous avons voulu essayer !!!

    Nous avons trouvé cela hors de prix pour le service proposé, en arrivant on arrive dans une sorte de village de vacance Roellinger en préfabriquéles maisons sont les unes sur les autres.

    NUL nul nul !!!

  • sylvie

    Bonjour

    Nous sommes allés à Cancale, il y a deux semaines et nous avons fait halte chez Roellinger.

    Une déception !
    Nous avions eut l’occasion d’aller au 3* c’ést un bon souvenir.

    Mais là, nous n’avons pas retrouvé notre plaisir, l’endroit est beau mais la cuisine et le service ne sont plus là !
    l’âme n’y est plus.

    dommage

    Sylvie

  • julien

    Boujour à toutes et à tous amis croqueurs

    Bon alors le coquillage, endroit charmant, nous croisons Janine la maîtresse des lieux en arrivant elle nous fait un grand sourire et nous souhaite bon appetit. Le menu dégustation nous transporte de plat en plat accompagné d’une délicieuse bouteille de vin. puis les desserts, une symphonie dans la bouche.
    une ballade digestive à Cancale, ville passablement moooche, un parking une jetée avec un local à ordures en plein milieu. Bon bref Cancale sans plus.
    La table et bonne mais il n’y a absolument rien à faire à Cancale, un allée et retour sur la jetée, et vous avez fait le tour.
    On s’est un petit peu ennuyé.

    bonne journée à tous

  • J-Krak

    Impressions de notre visite du Coquillage faite le 12 août dernier :
    Un moment de plaisir intense, de découverte de saveurs uniques, un cadre exceptionnel, maritime et bucolique, onirique et romantique (au sens chateaubrianesque du terme), des vins étonnants pour ne pas dire palpitants, des surprises sur prise dès la première prise. Faut dire qu’on l’attendait ce moment, depuis longtemps, en tous cas depuis quelques mois. On s’est levé tôt ce matin-là malgré les exagérations de la veille. On a pris le car à 8h45 depuis la gare de Saint-Malo, direction Cancale, le pays de l’huître où l’on a réussi à boire une Météor dans un petit bistrot (Café du Hock) sur la place centrale du bourg. Puis on a suivi le GR34 le long du port, direction St Méloir des Ondes. Le balisage n’étant pas de la qualité de celui du Club Vosgien, on s’est un peu égaré, on a fini par suivre la route, à faire un détour, et à arriver avec une petite demie-heure de retard, un peu balourds et transpirants. Nous sommes invités à nous installer dans le jardin sur des petits bancs de bois gris, pour prendre l’apéritif, choisir nos menus et profiter de l’incroyable vue sur la baie de Cancale et sur le Mont St-Michel qu’on devine au loin, à quelques dizaines de kilomètres d’ici (même si en vrai, on s’en fout pas mal du Mont San Miguel et de la merde Poularde). Ici, c’est le Chateau Richeux, une batisse de granit qui domine l’amer d’écume et où Olivier Roellinger (certes, en retrait des fourneaux) et son équipage perpétuent une cuisine tournée vers les embruns, l’iode, les aromates et surtout les épices venues du monde entier. On ne réfléchit même pas, on prendra le menu le plus riche fait des classiques de la cuisine de Roellinger qui lui valurent 3 étoiles au Michelin il y a encore deux ans. La jeune femme qui nous sert nous proposera un vin de Loire, un Pouilly Fumé, Mademoiselle M 2009 d’Alexandre Bain. Une merveille !
    Un premier vrai plaisir face à l’océan et ce, malgré, le ciel qui se fait menaçant. On est bien, heureux, on déguste nos amuses-bouche comme cette crème onctueuse de sardines sur un sablé, le temps s’est d’ores et déjà, arrêté… Petite discussion avec le sommelier puis nous passons à l’intérieur. Notre table est contre la fenêtre, donnant sur le jardin et sur la baie. On sait déjà qu’on va passer un moment à part. L’intérieur est tout en boiserie, la nappe blanche, décorée d’une coupelle d’épices (différente sur chaque table voisine), nous aurons droit à de l’anis. Ensuite, les plats s’enchainent, avec toujours des saveurs nouvelles, des sauces incroyables, c’est une expérience à vivre plus qu’à décrire. Le premier homard de mon existence (je crois) dans une sauce au cacao indescriptiblement suave, les poissons plus fins les uns que les autres, les émulsions divines, on lèche nos assiettes jusqu’à la dernière herbe, les dernières gouttes de jus, le moindre petit pois, la dernière compotée. Après cinq plats, c’est vrai qu’on est plus que rassasié mais on se laisse aller au chariot des fromages dont l’assiette est concue avec un chutney, une marmelade ou un trait d’huile parfumée pour chaque fromage. Nous avons choisi 5 fromages, tous bretons : un p’tit chèvre frais, une tomme terrible, un bleu de Morlaix, une tuile au cumin en accompagnement. Puis c’est au tour d’un chariot des desserts, intitulé « la roulante des gourmandises rassurantes et étonnantes » qui ne peut que vous laisser fondre, une fois encore. Le repas se finit en extérieur avec un grog des îles servi dans les jardins, une infusion pleine d’épices et de bouts de fruits. On en a assez, on ne prendra même pas un petit alcool pour faire passer le tout, car groggy nous le sommes déjà… [addition : 351E pour 2 avec 2 btes de vin]

  • Il nous manque à tous, le cuisinier corsaire. Il voyage trop. Il va falloir le retenir et le garder chez lui! Mais la cuisine de Richeux, telle quelle, ce n’est vraiment pas mal…

  • Olivier Roellinger est un Chef qui me manque beaucoup: que de beaux souvenirs de ses dernières années en tant que triple étoilé Michelin. Vraiment un Grand parmi les grands. J’ai malheureusement pas encore essayé sa cuisine actuelle. Ca ne saurait tarder. Joyeuses Fetes à Vous et vos lecteurs

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Le Coquillage au Château Richeux