Bissoh

Mikihiko au travail © GP

Bissoh en japonais, c’est le « respect du four », ou encore « respect » et « four ». C’est donc un hommage aux gens qui travaillent dur, près de leur four. Comme Mikihiko Sawahata, cuisinier voyageur, qui oeuvre à faire plaisir à tous, dans son coin de rue discrète au détour de Beaune. Il y pratique non le four, mais le teppanyaki, autrement la cuisson sur plaque chauffante, mitonnant ainsi un thon Rossini à sa façon. Mais tout ce qu’il sert est d’une qualité sans faille. Ainsi l’aubergine frite au miso, le porc pané, le sashimi (de bar), le sushi de barbue, le maki de crabe, comme d’ailleurs le gâteau au chocolat et le flan au sésame noir au thé vert Macha, tous préparés quasiment devant vous avec une égale dextérité.

Sashimi de bar © GP

La formule du midi est peu chère, amicale et bienvenue. Le cadre est d’une simplicité spartiate, mais d’une sobriété très zen. On y a ajoute un accueil tout sourire et en français, svp, de son épouse Sachiko, sans omettre une étonnante carte des vins avec 550 références, qui vont de la Bourgogne des grandes côtes à l’Alsace, en passant par le Languedoc et la vallée du Rhône. Un lieu insolite? Pas tant que ça dans une capitale du vin qui est aussi, vous l’avez saisi, une cité prisé de nos amis nippons.

Thon Rossini © GP