Bocca Rossa

Gianmarco Gorni © GP

Cette « bouche rouge » est la deuxième maison de Sylvain Sendra. Le brillant chef d’Itinéraires, passionné d’Italie a créé là un lieu multiple qui fait à la fois trattoria relaxe, cave à manger, épicerie italienne. La jolie Astrid assure l’accueil, tandis que Gianmarco Gorni, véronais passé chez Giancarlo Perbellini à Isola Rossa et chez Thierry Marx au Mandarin cuisine dans la tradition italienne avec des idées.

Soupe de tomate et pastèque © GP

L’addition est douce (l’arancini de parmesan et riz pané avec sa mayonnaise à la noisette est à 4,50 €, le poulpe mariné avec sa purée de pois chiches et son encre à 8,50 €, les plats sont tous à moins de 20 €). Bref, à moins de se ruiner ici avec un grand vin transalpin, on peut venir entre amis goûter, sans crainte de casser sa tirelire, antipasti avec mozzarella et tomate confite, soupe de tomate et pastèque, carpaccio de boeuf avec sa profusion de légumes, ravioli de champignons et betteraves, lasagne maison, fusilli et autre pâtes al dente.

Arancini © GP

Les vins au verre ont de la tenue. Sylvain, venue de sa maison juste derrière, jette en oeil en fin de service. On peut tout acheter à emporter, pâtes, riz, vins, huiles, car la maison fait épicerie l’après-midi. Et les desserts, on allait l’oublier, ravissent à coups de cappuccino au café, chantilly vanille et gianduja ou soupe de fraise et sirop de romarin. Une expérience exotique à tenter.

Spaghetti aux boulettes et tomate © GP