Romantica Caffè
« L’Italie à Neuilly, c’est Puglia! »
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Neuilly, on ne s’en doute guère, c’est loin de Paris. La clientèle qui déjeune là prend ses aises, ne travaille pas forcément, est là entre courses, deux rendez vous non pas galants, mais quotidiens et nonchalants. Bref, voilà un lieu différent pour Claudio Puglia, qui depuis son bastion de la Romantica à Clichy, lance ses balises pour conquérir la capitale et ses lisières.
Ce natif des Pouilles, qui essaimé moult demeures à son enseigne, est désormais présent dans le 7e, le 8e, le 17e, mais aussi (c’est récent) Deauville et à Levallois (au Barocco). Il vient de reprendre les Feuilles Libres, dans une rue quasi animée et presque gourmande, promouvant avec une équipe rodée son idée de la Botte. Et c’est plutôt fidèle dans l’image et réussi dans la manière.
Il y a ces entrées fraiches, franches, légumières, ces antipasti misti, en farandole, puis ces pâtes bien vues, comme les fameuses linguine flambées dans la fourme (non pas de parmesans comme indiquée par erreur, mais de Grana Padano) au cognac avec leur crème légère (d’où le nom paradoxal de « leggera » pour ce mets riche) ou les spaghetti « nouvelle Norma » aux aubergines. Et puis la côtelette milanaise, mieux qu’à Milan (eh oui, cf mon expérience récente au Four Seasons de la via Gesu), en version extra-fine, avec sa largeur imposante, façon « oreille d’éléphant », sa côte.
Et enfin de délicats desserts (crème légère au citron, panna cotta, tiramisu). On n’oublie pas un choix de quelques uns des meilleurs vins de la Botte. Les sardes Rocca Rubio (à 44 €) et Araja (à 29 €) font des escortes (rouges) de choix et le service a du nerf.
Amusant, rue Perronet, à Paris, il y a aussi un italien fort sympathique, le Perron.
tous les Romantica se valent-ils?