Le Poséidon
« Nice: posez-vous au Poséidon »
Alain Angenost, notre correspondant de la côte, évoque pour nous la neuve table marine de Kei. Ecoutons-le…
Après avoir créé Saison, un bistrot japonais, rue Gubernatis, Kei, l’étoilé malin de la rue de France, lui a donné une vie nouvelle en le muant en restaurant de la mer. Voilà donc le Poséidon. Une fois passé sa devanture qui doit, dans quelque temps, retrouver une certaine jeunesse, on laisse place à une ambiance marine minimaliste, avec ses vagues japonisantes ornant les murs, où deux mouettes de porcelaine se sont égarées, tables aux tons wengé, verrerie bleu-ciel dans une salle d’une vingtaine de couverts.
Fraîcheur au fil des saisons, délicatesse, saveurs voyageuses: c’est tout l’art de Kei qui se déploie en finesse dans une carte de trois entrées dont un tartare de poisson du jour (daurade royale) avec poutargue, croûtons et huile d’olive au citron, des gamberetti de San Remo, poêlées et minestrone de légumes du marché, quatre plats comme le calamar à la plancha, panisse et sauce aïoli, la bouillabaisse de la pêche du jour ou un cabillaud rôti avec ses cèpes en risotto et sabayon, et figues noires, ricotta et coulis de framboise parmi les trois desserts proposés.
Aux fourneaux, Kei a placé son compatriote nippon Daisuke Matsuda, passé chez Jouni, à l’hôtel des Remparts à Beaune, enfin à la Cachette à Valence) et au service, un amour de Bérangère, tout juste sortie de l’école hôtelière, mais pleine d’allant. Le Poséidon: une adresse que vont apprécier les sirènes.
La devanture n a pas été refaite ni le reste d’ailleurs le cadre est limite insalubre le serveur seule en salle est débordé le menu st Valentin à 70€/p sans boisson est décevant aucune finesse toast avec pâté et pain aux olives tomate cerise pour les mises en bouches sont de mauvais augures je ne sais qui a consacré ce chef une étoilé sinon la fédération française de ski ..