Frédéric Vitoux ? On le suit depuis si longtemps qu’on pense ne l’avoir jamais quitté. Comme on prolonge la conversation ou plutôt l’écoute avec un cousin, un oncle, un ami. Il a nous tant parlé de l’Italie, de l’île Saint-Louis, de son père aussi, qui eut quelques ennuis à la Libération, de son attachement à quelques […]...
Poète voyageur, précurseur de Larbaud (et de son héros fictif A-O Barnabooth), de Morand (celui des Lampes à Arcs), de Thiry (« Toi qui pâlis au nom de Vancouver« ), de Cendrars (« la Prose du Transsibérien »), Goffin et tant d’autres, Henry Jean-Marie Levet (1874-1906), natif de Montbrison (Loire), décédé à Menton, auteur d’immortelles « Cartes Postales », fut le […]...
Chaque mois, Olivier Barrot – qui anime, du lundi au samedi, sur FR3 à 17h20, »un livre un jour » – reçoit un écrivain au Bristol, qu’il présente, avec qui il conserve et dont il offre, après l’avoir commenté, le dernier livre. L’exercice était brillant, l’autre soir, avec un auteur que les lecteurs de ce blog connaissent […]...
« Il me semble désormais que Roger est en Italie » faisait partie, jusqu’ici, de ces livres minuscules qu’on se repassait en douce, entre amis, entre fous d’Italie, entre passionnés de cinéma, entre camarades lettrés, comme un opuscule rare, un porte-bonheur, un bréviaire. Publié chez Actes Sud en 1986, il y a tout juste trente ans, republié […]...
Frédéric Vitoux, son île Saint-Louis, il nous l’a tellement racontée, depuis « Sérénissime » jusqu’à « Jours Inquiets dans l’île Saint-Louis« , qu’on pensait n’avait plus rien à en nous dire. C’était mal le connaître. Ce piéton de l’île, élevé ici même et toujours résident amoureux, conte une jolie tranche de vie à travers le prisme d’une table d’habitués […]...
Ouvrir un livre de Frédéric Vitoux, c’est comme pousser la porte d’une maison amie: il y a les thèmes et les lieux récurrents, les images qui surfent sur les modes et s’en moquent, les clins d’oeil au petit et grand milieu littéraire, la nostalgie d’un monde inclus entre deux ou trois arrondissements de Paris. Les […]...
Frédéric Vitoux ? On l’aime bien pour sa manière légère de parler de l’Italie, de l’Ile Saint-Louis, de Céline, des chats, des stars comme des obscurs du cinéma. Quand il rassemble en une seule histoire (presque) toutes ses obsessions, c’est le bonheur sans ombre qui nous est promis, le temps de quelques heures de lecture exquise. […]...
Journaliste, écrivain, flâneur professionnel, gourmet vagabond, hédoniste bourlingueur, voyageur sans œillères, poète bucolique et paysan urbain.