La jeune femme au homard selon Emmanuel Giraud et Maurice Rougemont

Article du 8 juin 2020

Durant la période de « post-confinement », Maurice Rougemont, notre photographe complice, fouille ses archives. Il retrouve ainsi les belles images d’une insolite jeune femme au homard, fruit d’un travail effectué jadis avec Emmanuel Giraud, ex-pensionnaire à la Villa Médicis, auteur de l’Amer et de l’Anthologie du pâté en croûte dont il nous conte ici la genèse…

La jeune femme au homard © Maurice Rougemont

La jeune femme au homard*, en hommage à Gérard de Nerval qui promena un homard en laisse en plein Paris, et  Fricassée de homard aux châtaignes et à la vanille. Stylisme Emmanuel Giraud, photos parues dans le magazine Saveurs.

 * Le 21 mars 1841, non loin des galeries du Palais-Royal , on vit Gérard de Nerval en train de promener son tout nouvel animal de compagnie, un homard vivant et tenu en laisse! Arrêté par la maréchaussée, le poète rétorqua : « En quoi un homard est-il plus ridicule qu’un chien, qu’un chat, qu’une gazelle, qu’un lion ou toute autre bête dont on se fait suivre ? J’ai le goût des homards, qui sont tranquilles, sérieux, savent les secrets de la mer, n’aboient pas et n’avalent pas la monade des gens comme les chiens, si antipathiques à Goethe, lequel pourtant n’était pas fou. »

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Publié le 8 juin 2020 par
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