Le Fouquet's
« Paris 8e : le nouveau Fouquet’s est arrivé »
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Le nouveau Fouquet’s est arrivé, après six mois de fermeture : plus beau, plus jeune, plus sobre, moins cher, avec une palette de cuisine rajeunie et unifiée – il n’y a plus de « café Fouquet’s ». Une seule carte, imaginée par Pierre Gagnaire, exécutée par l’expérimenté Bruno Guéret, le chef exécutif, qui a en charge aussi l’hôtel voisin – le Fouquet’s Barrière avec la table du Joy, et le jeune chef délégué par Pierre Gagnaire, ancien de Joël Robuchon, Charles Boixel.
Le décor a été revu en rouge et blanc, la terrasse est à l’épure, des banquettes ont vu le jour côté restaurant à l’intérieur où les boiseries patinées sont toujours ornées de photos en noir et blanc des vedettes de cinéma. Dans l’assiette, la précision, le bon ton et un rien de création ludique se donnent la main avec une malice très Gagnaire. Des exemples ? La poêlée de calamars avec aubergine et chorizo très réussie, le tartare de bar et thon rouge, la pince de king crabe royal avec son chou bok choï à la vapeur, sa mayonnaise au wasabi. Très tendance et fort savoureux!
On ajoute la classique sole meunière, la sculpturale (et délicieuse) escalope de veau milanaise avec sa fine chapelure, flanquée de linguine à la tomate et parmesan. Sans omettre l’un peu dingo tartare Fouquet’s, avec thon rouge, hareng et beaufort, voile de betterave et shot de vodka groseille. Fort ludique et très tonique!
Côté vins, la chartreuse de Faugères signée Silvio Denz est le saint-émilion séducteur avec ses nuances poivrées et fruitées à saisir du moment. Et, en dessert, les jolies pâtisseries, mais aussi la Pavlova ou le Napoléon (selon la tradition russe qui baptise ainsi le millefeuille), avec mousseline vanille, fruits rouges et sirop de menthe (un peu superfétatoire, ce dernier) assurent avec séduction. Voilà un nouveau Fouquet’s à revoir pour le plaisir.