Les Deux Magots
« Paris 6e: une douceur aux Deux Magots »
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A l’ombre du clocher pointu du quartier, c’est le café éternel sur la place Saint-Germain des Près, que Léon-Paul Fargue, éternel piéton de Paris, nommait familièrement « les deux mégots« . De fait, on peut fumer en terrasse, mais aussi céder aux pâtisseries, fort classiques, de la maison (exquis mille-feuille, savoureux saint-honoré, joli macaron framboise, agréable baba), ne pas négliger le chocolat chaud, l’un des meilleurs de son registre avec sa tablette fondue dans le lait.
Le service féminin – c’est nouveau – a du charme. Et la demeure, que nous évoquions, l’an passé, comme brasserie gourmande fort correcte, ne manque pas de ressources. Les après-midi y sont douces et la grand faune touristique qui s’y presse à toute heure a quelques raisons d’y voir les silhouettes de demain… que lui guigne son concurrent et voisin le Flore de réputation plus mondaine et désormais littéraire…