Le Paris Seize
« Paris 16e: l’Italie bcbg selon Frédo »
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Cette jolie table années 1950, qui a su garder le charme d’avant, avec son néon bleu indiquant toilettes et téléphone, ses boiseries patinées, ses toiles sportives, son ardoise changeante, son comptoir marqueté, ses banquettes de moleskine, ses appliques d’époque, son accueil plein de vie, c’est la botte secrète des frères Dumant (l’Auberge Bressane, la Pizzeria d’Auteuil, la Villa des Ternes, les Marches, c’est eux).
Aux commandes du lieu, Frédéric Pud’homme, bonne bouille de charme, qui joue, sans le vouloir le rôle de petit cousin, en moins hâbleur, d’Albert Corre du Petit Pergolèse. Cet aubergiste à l’ancienne, aux airs jeunes et de son temps, conseille avec art, raconte avec coeur, explique avec allant les mets et les vins du moment.
Bref, si vous avez des petit-enfants à traiter royalement, c’est bien ici qu’il faut les emmener. Poivrons marinés au chèvre et basilic, bresaola à la roquette, chèvre et parmesan, linguine aux gambas, escalope milanaise tranchée fine comme on l’aime, rigatoni à la tomate et steak haché pour les enfants régalent sans mal.
On n’oublie les jolis vins toscans ou vénitiens, dont les jolis flacons traînent au bar (Il Grigio de Borgo San Felice ou Phigaia after the red de Serafini et Vidotto à boire à la régalade). Ni les desserts d’enfance (crémeux tiramisu et exquis vacherin glacé au chocolat). Bref, voilà un lieu qui joue son rôle de taverne bcbg exquise hors du temps, hors du mode, à fréquenter juste pour le plaisir.