Aux Lyonnais
« Les 120 ans des Lyonnais (Paris 2e) »
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Alain Ducasse aux Lyonnais © GP
Cela fait des années que lorsqu’on me demande à Paris mon restaurant préféré, je n’ai qu’une réponse: les Lyonnais, rue St Marc! La beauté du décor, les stucs, les banquettes, les céramiques, l’ambiance de toujours: voilà ce qu’on aime. Plus une cuisine canaille au petit point signée Alain Ducasse avec une équipe rôdée sous la houlette de la vive Magda en salle. Aujourd’hui, avec de brillants lyonnais en vogue à Paris, on fêtait les 120 ans de la maison, créée, eh oui, en 1890, en tant que dépôt de bois/charbons avec café à vins…
Les Lyonnais à Paris © GP
Matthieu Vianney (la Mère Brazier), Jean-Paul Lacombe, Michel Chabran de Valence, Georges Blanc de Vonnas, Daniel Boulud de New-York, Romain Chapel (le fils d’Alain de Mionnay), sans oublier Franck Duboeuf et Sonia Ezgulian (ex l’Oxalis) étaient venus à Paris fêter l’événement en grandes pompes. Ils contribueront d’ailleurs aux menus de fête servis ici d’octobre à décembre, histoire de prendre le temps de fêter dignement les 120 ans d’existence de cette institution du bistrot.
Alain Ducasse et Daniel Boulud © GP
Un lieu pas comme les autres, un bistrot de luxe, le meilleur bouchon du monde: choisissez vous même la définition qui convient. En tout cas, la fine fleur de la presse, comme mes collègues Maurice Beaudoin du Fig’Mag’, Perico Legasse de Marianne, Philippe Boé de VSD, Jean-Claude Ribaut du Monde, Cécile Cau de So Food So Good, Jacques Gantié du guide héponyme, François Roboth de France Soir, l’inévitable Albert Nahmias (pile à ma droite), plus ceux que j’oublie se sont régalés joyeusement. Comme à Lyon.
Oeuf cocotte aux écrevisses © GP
Au programme: cervelle de canut, oeuf cocotte au écrevisses, artichaut à lyonnaise (avec foie gras, comme chez la Mère Brazier, à la grande époque, mais servi chaud), épaule de lièvre en civet aux pommes Mont d’Or (type gratin dauphinois), saint-marcellin de la mère Richard, tarte aux pralines roses, avec oeuf en neige et diplomate aux fruits confits rebaptisé ambassadeur, avec un cerdon rosé de Renardat-Fache, un pouilly-fuissé du domaine du Bois Rosier et un Juliénas château des Capitans: bref, que du bon, du roboratif, du solide, de l’hyper calorique. Mais on ne fête pas toujours ses 120 ans!!
Georges Blanc © GP
Bonjour,
je pense que Romain Chapel va préférer que l’on dise de Mionnay et non pas de Vonnas!!! Sacré lapsus… Faites attention ce garçon a du caractère et un talent énorme…
Tout à fait d’accord avec vos commentaires. Je regrette de ne pas avoir été invité bien que nous soyons (nous : c’est toute la famille) des habitués inconditionnels du Aux Lyonnais, de son hôtesse, Magda, de son ambiance, de ses plats, de son salon à l’étage permettant de prolonger le dîner par café et alcools (à défaut des cigares, maintenant absents de nos festivités). Nos préférés : l’oeuf en cocotte aux champignons, les ravioles, le boudin noir, le foie de veau, le soufflet (ce n’est pas exclusif).
Cordialement