Dorfstuben au Bareiss

Le service © GP

Bareiss, en Forêt Noire, c’est une sorte de pension paradis, avec ses salles bichonnées, ses chambres soignées, son monde du bain et du spa, ses saunas et piscine, ses chemins forestiers, sa table en forêt et puis celles de la maison mère – jusqu’à celle estampillée trois étoiles sous le sceau de Claus-Peter Lumpp. La vedette rustique de la maison, celle qui fait, immanquablement, le coup du charme? Les Dorfstuben. Ces « stube du village » sont deux salles rustiques modèles, bâties à partir du bois de fermes tyroliennes, l’une sur le thème des horloges, l’autre dédiée à Jacob Bareiss, père de l’actuel propriétaire qui fut chasseur et garde forestier.

Le stammtisch © GP

La cuisine qu’on y sert, avec le sourire, est typiquement badoise, généreuse et fraîche, cousinant un brin avec celle d’Alsace. Les produits sont de qualité, la réalisation soignée, les recettes immémoriales. On aime la salade de cervelas, les raviolis épais (les fameux « Maultaschen ») dans leur bouillon les saucisses aux lentilles, la truite fumée à la crème de raifort, comme les splendides tripes émincées sauce aigre-douce, un brin vinaigrée. Il y aussi les craquantes pommes sautées craquantes et de spätzles, le tafelspitz en servi en version légère et fraîche, les spaëtzle à fondre.

Truite fumée © GP

Tartare de sandre © GP

Sandre aux girolles © GP

Tripes à la badoise © GP

On ajoute que le service en costume est adorable, la bière Alpirsbacher amertumée, tirée à la perfection, les vins locaux au verre (pinot blanc ou noir badois), les desserts (la mousse aux noix aux quetsches, même si le parfait glacé à la crème double, un peu dur, sort manifestement du congélo), les prix tendres (les tripes sont à 11,50 €). L’accueil s’y fait non stop l’après-midi avec une carte réduite.

Maultaschen © GP

Parfait glacé à la crème © GP

Mousse praliné aux quetsches © GP