La Belle Epoque
« Châteaufort: les grâces de Belle Epoque »
Philippe Delaune qui a travaillé dix ans chez Alain Dutournier, au Carré des Feuillants après le Trou Gascon, est depuis quatorze ans le chef de cette maison historique et perchée au dessus de la vallée de Chevreuse, que Michel Peignaud puis Alain Rayé mirent jadis à l’honneur.
Le lieu a été embelli avec son beau parquet à l’italienne, ses chaises en noir et blanc un brin art déco, ses jolis rideaux, ses lustres de Murano. La terrasse a du charme, le menu est bien vu et la cuisine va de l’avant sans se soucier des modes.
Le charme est, en tout cas, dans l’assiette, aussi , avec le pavé d’asperges flanqué de sa salade de homard, le marbré de pommes de terre au foie gras, la brandade de morue avec sa niçoise de légumes ou le dos de cabillaud pochée au lait de coco, soupe glacée de fraises des bois et salade de baie rouge au sirop de coquelicot avec sa glace vanille Bourbon. Gibiers en saison.
Je fréquente ce restaurant à l’occasion de repas d’affaires. C’est en tous points un excellent restaurant : finesse des plats, minutie de leur présentation, service impeccable, jolis mobilier et décors. A chaque fois, mes clients en ressortent très contents. Le soufflé chaud à la liqueur de noix est, selon moi, un « must », et a vraiment un goût de « reviens-y » ! Bravo !