Au Père Lapin
« Suresnes: la ginguette à Bernard »
Bernard Marcelin, qui fut comédien dans une vie antérieure, et gère toujours un cabinet de relations publiques, a fait de cette guinguette de charme, toute voisine du Mont Valérien, une auberge contemporaine sympathique. On aime sans mal le décor qui joue bois, zinc et acier, teintes douces et baies vitrées sur l’extérieur. La terrasse lorgne sur la tour Eiffel au loin et l’accueil de Christophe est tout sourire.
La cuisine de Luc Broigniez est pleine de bonne volonté, même si on aimerait plus de nerf. La brave salade César (avec des tomates inutiles), le croustillant de tête de veau sauce gribiche, le splendide jambon iberico, la daurade royale à la plancha (avec sa sauce soja genre kikkoman un peu passe-partout) et ses légumes au wok ou encore la tartare préparé (avec trop de ketchup) ou non, mais des frites exquises et croquantes, et des sucrines sont sans épates.
Les sorbets de Monica B. (mûre et amande amère) passent là dessus avec aise. Le plus de la maison, outre des prix sages: un choix de vins affriolants et pas toujours connus (chardonnay de Franche-Comté du vignoble Guillaume à Charcenne, syrah du pays d’oc de Colombo servie en pot), qui donnent envie de prendre son temps.
Au Père Lapin, restaurant tellement bon, agréable et sympathique. Pour ceux qui ont déjà profité de cette terrasse avec ces dénivelés ont pu apprécié le charme de l’endroit. La carte est belle et le service très professionnel. Une seule chose manque… y retourner en cette année 2021…
Depuis votre passage, le Père Lapin repris du poil de la bête ! Depuis décembre 2019, c’est le talentueux Guillaume Delage qui est aux fourneaux, et dans les assiettes, on sait faire plaisir. Cuisine bourgeoise certes, mais avec juste ce qu’il faut de modernité pour ne pas s’ennuyer et prendre un grand plaisir !
Vous êtes un peu sévère, et oubliez notamment la qualite du service, qui n’est pourtant pas generalement la marque des guinguettes, et la constante réussite de la carte des desserts : tant mieux pour les habitues dont je suis, nous garderons cet ete encore, un peu secret ce havre de paix