Les DNA et Pudlo : mille chroniques – 4 septembre 2010

Article du 4 septembre 2010

par Pascale Remy

De gauche à droite Francis Hirn, Gilles Pudlowski, Dominique Jung & Andre Lorentz.©DNA Michel Frison.jpg

De gauche à droite Francis Hirn, Gilles Pudlowski, Dominique Jung & André Lorentz.©DNA Michel Frison.jpg

Les DNA et Gilles Pudlowski fêtaient jeudi à la Halle aux Blés d’Obernai leurs vingt ans de collaboration en présence de plus de 250 personnes, dont de nombreux restaurateurs et acteurs du monde de la gastronomie.

« Il sait rendre le lecteur intelligent » (Émile Jung, ex-Crocodile), « C’est un monstre de la bouffe » (Philippe Bohrer, nouveau Crocodile). Jetons-en encore un peu : « Juste et honnête, Pudlo sait écrire et sait manger » (Jean Albrecht, Le Vieux Couvent à Rhinau). Accueillis chaleureusement jeudi soir par Daniel Irion (La Halle aux Blés) et André Lorentz (Vins Klipfel), les restaurateurs et artisans, les aubergistes et les étoilés, ainsi que le maire d’Obernai Bernard Fischer n’ont pas tari d’éloges sur les qualités de Gilles Pudlowski.

Il y avait là Marc Haeberlin (L’Auberge de l’Ill), Nicolas Stamm (La Fourchette des Ducs à Obernai), Marc Wucher (juste retraité du Parc à Obernai -il a transmis l’affaire à son fils Maxime), Yolande et Michel Haag (Météor), Jean Schwebel (Feyel-Artzner), Claude Steinmetz (Migrovia) et bien d’autres ardents défenseurs de la gastronomie alsacienne.

« J’ai fait de la cuisine à Blaesheim pendant plus de 60 ans et un jour Pudlo est venu chez moi », raconte Philippe Schadt, retiré depuis 2008 des fourneaux. « Dans la chronique qui a suivi, il m’a surnommé « le Bocuse de Blaesheim » ! Tous mes amis sont revenus, j’étais complet pendant trois mois ! Sur le coup, je n’ai pas compris. Je leur ai dit : vous me connaissez, vous n’aviez tout de même pas besoin de Gilles pour venir me voir… », s’amuse le chef.
« Parue le 29 septembre 1990, la première chronique de Gilles Pudlowski dans les DNA ouvrait une belle collaboration qui vient d’atteindre, il y a quinze jours, les mille chroniques », a rappelé Francis Hirn, directeur général adjoint des DNA, en accueillant les invités.

« J’ai fait de la cuisine à Blaesheim pendant plus de 60 ans et un jour Pudlo est venu chez moi », raconte Philippe Schadt, retiré depuis 2008 des fourneaux. « Dans la chronique qui a suivi, il m’a surnommé « le Bocuse de Blaesheim » ! Tous mes amis sont revenus, j’étais complet pendant trois mois ! Sur le coup, je n’ai pas compris. Je leur ai dit : vous me connaissez, vous n’aviez tout de même pas besoin de Gilles pour venir me voir… », s’amuse le chef.  « Parue le 29 septembre 1990, la première chronique de Gilles Pudlowski dans les DNA ouvrait une belle collaboration qui vient d’atteindre, il y a quinze jours, les mille chroniques », a rappelé Francis Hirn, directeur général adjoint des DNA, en accueillant les invités.

« L’importance du service rendu au lecteur »

Évoquant ses 20 ans de DNA, Gilles Pudlowski s’est félicité d’« une liberté de plume assez unique ». « Le rôle de la critique est de faire en sorte que les choses s’améliorent en tout, qu’on parle de l’assiette, de l’accueil ou du décor. Ces mille chroniques témoignent de ce savoir-faire alsacien », a-t-il dit, s’autorisant une conclusion en forme de satisfecit : « Les Alsaciennes barrées (ndlr : symboles qui ponctuent l’appréciation négative d’un établissement) se font aujourd’hui plus rares, non parce que je serais devenu complaisant mais parce qu’on mange de mieux en mieux  dans la région » !

Quant à Dominique Jung, rédacteur en chef des DNA, il a souligné le critère qui doit gouverner cette chronique hebdomadaire, à savoir « la proximité et la notion de service rendu au lecteur pour l’aider à se repérer dans le vaste choix des tables alsaciennes ».

Dernières Nouvelles d’Alsace – 4 septembre 2010

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Publié le 4 septembre 2010 par

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