Brasserie La Lorraine
« Avec Pascal Brun à la Lorraine (Paris 8e) »
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Le jour où j’ai connu Pascal Brun, il animait avec fougue le Normandy de Deauville dont il était le directeur adjoint. Son patron de l’époque et directeur en titre, Fred Welke, lui avait dit: « je suis l’ambassadeur de l’hôtel, à vous de vous occuper du reste! » Pascal, originaire de Lorraine, donc bûcheur, ne s’est pas fait prier pour accomplir sa tâche. Il sera, successivement, directeur de la restauration du groupe Barrière à Deauville, puis du Royal, avant de gérer, à Cannes, le Majestic, le Palm Beach et le Casino. On le retrouva ensuite au Touessrok à l’île Maurice. Voilà donc notre Pascal national, qui possède une étrange ressemblance avec notre ami commun feu- Bernard Loiseau – côté énergie, « gniaque » et gourmandise de la vie, mais sans le côté bipolaire, dieu merci -, à la tête du groupe Frères Blanc.
Sa tâche: redorer le blason gourmand de la marque qui regroupe une pelletée d’établissements historiques, chics ou populaires, de Charlot roi des Coquillages à la Maison d’Alsace, en passant par Jenny, la Fermette Marbeuf et le Procope. « Vaste programme!« , eût dit le Général. Pour notre premier repas pris ensemble depuis tant et temps, nous avions choisi évidemment… la Lorraine! Bon sang mosellan (le père de Pascal était de Metz-Borny) ne saurait mentir. Au programme de ce repas: belles huîtres plates de Prat ar Coum à Lannilis signés Madec et splendides belons de Cadoret, salade de haricots frais « al dente » avec tranchettes de parmesan, carpaccio de saint-jacques en fines lamelles, grosse sole de 600 grammes ou joli bar sauvage croûté sur la peau avec son cannelloni de poireaux. Bref, un sans faute qui augure bien de l’avenir.
On ajoute une superbe carte des vins où les grands bordeaux à prix de raison (château Gloria ou Gruaud-Larose) instillent une touche de classe. Plus des desserts d’enfance que l’on peut goûter en farandole: baba au rhum, profiteroles au chocolat, crème brûlée bien vanillée ou coupe lorraine à la mirabelle. Bref, du bon, du solide, du généreux, à l’image du Pascal Brun. Voilà qui change en bien pour un groupe en devenir.
Sébastien, bien sûr qu’ils sont frais ces haricots verts du Kenya transportés par avion !
Bravo pour l’impact environnemental, en termes de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre.
Le Chef ne pourrait pas attendre un peu que la saison démarre en France ?
Il n y a pas a etre inquiet pour les haricots verts. Vu la saison ils ne viennent pas de france ca c est sur. Surement du kenya . Mais cela n empeche pas qu ils soient frais!!!!
Bonjour,
Il était de temps que cela change, cet établissement était devenu très quelconque, mais je reste inquiet en voyant une salade de haricots frais en Février.