Ma Cocotte

Ambiance © GP

C’est « the » restaurant du moment, côté banlieue nord. Une table signée Philippe Starck pour la déco et Philippe Amzalak, son partenaire de Bon, pour la gestion. Georges Landriot, une vieille connaissance, qui fut près de vingt ans chez Goumard, puis au Copenhague, est à la manoeuvre, côté fourneaux. La queue s’allonge. Les dimanches, où les réservations sont impossibles, on compte quelques cinq cent couverts qui patientent parfois une heure et demi avant de trouver place. La raison de ce succès est simple: c’est bon, sympa, joli, pas cher, et tout le monde souhaite y un faire un saut entre deux courses aux puces de St Ouen, où l’offre gourmande était, jusque là, quasi inexistante.

Artichaut vinaigrette © GP

Oeuf mayo © GP

Fish & Chips © GP

L’autre jour, Alain Ducasse et son épouse Gwenaelle, qui sont des habitués du Marché Paul Bert et – déjà – de la maison, s’étaient réfugiés dans un mini coin genre salon au premier étage. Ils goûtaient avec plaisir l’artichaut vinaigrette, l’oeuf mayo présenté en deux temps, l’oeuf dans un mini bocal, une mayonnaise au curry dans l’autre, le poulet rôti avec son gratin d’épinard ou le fish & chips « façon Portobello », avec fine panure, sur un cabillaud fort bien peu cuit, de grosses frites en complément, une sauce tartare, sa purée de petits pois.

Poulet rôti © GP

Tarte Tatin © GP

Frozen yogurt © GP

Au verre, le bordeaux de Maucaillou ou le st nicolas de bourgueil du domaine les Pins font tranquillement plaisir. Et, in fine, riz au lait, mousse au chocolat, fondante tarte Tatin, et sa chantilly ultra légère ou frozen yogurt au miel d ‘acacia sont à retomber en enfance.

Alain et Gwenaelle Ducasse © GP