Boutique des Saveurs
« Boutique des Saveurs (Paris 10e): le coin à manger »
Article du 3 octobre 2012
Lucien Olivo © GP
On vient goûter ici l’ardoise cévenole, la saucisse sèche, le fromage coup de coeur du moment, qui peut être un picodon, avec le vin découverte et le pain de Gontran Cherrier, dont la maison est dépositaire. Il y a les trois tables, le coin salon. Ce n’est pas vraiment un restaurant, ni seulement une épicerie un peu cave, mais une sorte de QG gourmand en douce. Lucien Olivo et Franck Altruie, qui ont ouvert ce petit coin de charme, s’apprêtent à récidiver rue Montorgueil. Le lieu permet de faire ses courses, quérir ses terrines, foie gras et condiments, et de prendre la pause dans la balade gourmande du quartier qui, de mal famé, devient décidément bobo et gourmet.
Tables © GP
La Boutique Des Saveurs est aussi l’occasion d’échanges passionnés ; c’était l’un de nos souhaits et l’une des valeurs que nous appliquons constamment avec les producteurs à qui nous offrons notre vitrine.
Notre envie est simple : vous proposer une offre complémentaire et/ou différente grâce à des produits, heureusement absents des circuits de distribution.
Nous le faisons avec passion et parfois imperfection mais toujours avec le sourire et en privilégiant la discussion au travers de vos « coups de coeur » ou vos « coups de gueule » qui restent notre moteur et seront toujours les bienvenus.
Merci à tous.
les « Responsables » ou les « Tauliers » ou simplement Lucien & Franck
Ne pas confondre DLC et DLUO.
La première est une Date Limite de Consommation (fixée en général sous la responsabilité du fabricant). Elle concerne les produits alimentaires frais périssables et un commerçant ne doit jamais la dépasser lorsqu’il vend le produit concerné (Toutefois, on peut garder dans son frigo sans aucun risque des yaourts quelques jours au-delà de la date indiquée, compte tenue de l’acidité naturelle du produit)).
La seconde est une Date Limite d’Utilisation Optimale. Elle est applicable aux produits d’épicerie et conserves, sauf le vin. Elle garantit les bonnes qualités organoleptiques et nutritionnelles du produit mais elle peut être dépassée sans aucun risque pour la santé.
Donc, avant de parler de « péremption », on tourne et retourne trois fois sa langue et sa plume … et on apprend aussi les bonnes manières, en demandant par exemple au responsable du magasin, et non au « taulier », si on peut « tâter » sa marchandise, même un saucisson !
Bien sûr Laetu, on ne touche pas la viande chez le boucher. Mais le saucisson est protégé par son enveloppe de boyaux naturels, la peau si vous préférez, ce qui n’est pas le cas du bifteck… Surtout, il y a façon et façon de dire les choses. Et quand on est est aussi intransigeant avec les clients, la moindre des choses est de l’être pour soi-même et de penser à vérifier la date de péremption de ses produits de temps à autres… (périmé depuis 3 semaines, le pain d’épices!). Cela dit, tant mieux si vous une bonne expérience de ce lieu. Et tant pis pour moi! Mais à vrai dire, il y a bien d’autres représentants du “terroir“ à Paris…
Quelle super découverte et re-découverte constante depuis l’ouverture de ce p’tit coin de terroir (rare) au cœur de Paris.
Merci de votre gentillesse (constante elle aussi ; et j’insiste !) et du plaisir que vous prenez à délecter nos papilles.
Restez ferme sur les règles d’hygiène de base, quitte à en vexer certains ; nous on se sent respectés… Depuis quand on tâte la viande chez le boucher ou le poisson chez le poissonnier ??!!
Derniers coups de cœur : les nonnettes (doux retour en enfance) et le pâté fin des Cévennes. Ah, vous en avez encore ? Rien qu’à y penser… J’arrive !
Expérience de ce lieu exécrable. Accueil ultra froid et prétentieux, pile ce qu’on déteste à Paris et qu’on croyait révolu. Produits… mouais, passables, mais aucun pépite, pas de découverte (tout ou presque provient du même distributeur). Un conseil: ne touchez pas les saucissons. Le taulier vous saute dessus d’un air outré et vous morigène sévèrement: enfin, si vous voulez toucher, mettez un gant ! On est un peu vexé, mais bon, avec de telles précautions, se dit-on, on peut acheter les yeux fermés les précieuses victuailles… Jusqu’à ce qu’on rentre chez soi et qu’on jette (par chance) un oeil sur la date de péremption du pain d’épices qu’on s’est offert, les babines impatientes. Perimé depuis 3 semaines, le pain d’épices. Foutage de gueule.