Vino Strada Stub
« Strasbourg: Vino Strada Stub, surtout Vino… »
Isabelle Kraemer © GP
C’est le neuf QG gourmand du Strasbourg du moment, celui qui sort, discute, bavarde, aime boire et se raconter des histoires de bouche. Aux commandes du lieu, Isabelle Kraemer, jeune magnat du négoce de vin, qui, sous l’appellation de Vino Strada, est devenue caviste de choc et d’élite à Sélestat (reprenant d’abord la Cave des Franciscains de Roger Bahl, au sein de la galerie marchande Intermarché), puis Strasbourg (20 rue des Bouchers), enfin à Colmar (2, rue l’Eglise), sans omettre de cultiver le genre « bar à vins tendance », non sans talent, avec un sens de l’animation très réussie, dans une péniche sur l’Ill (la Péniche Bacchus).
Sablé au caviar d’aubergine © GP
Isabelle et son compagnon Stéphane Maure viennent de reprendre ce qui fut jadis le restaurant fameux et étoilé Zimmer-Sengel, qui devint un temps Lina’s, puis le Marquet’s, et l’ont revu en bar à vin nouvelle vague. Il y a la déco en verre et bois pleine de gaîté, la terrasse au dehors, les bouteilles de classe rangées par prix, le choix étourdissant (près de 700 références) dans tous les vignobles, aussi bien d’un Richebourg et un Petrus, mis en valeur à l’entrée, que l’Alsace dans ses grandes largeurs, du muscat ottonel de Blanck à Kintzheim au sylvaner Josmeyer, en passant par le riesling Kastelberg grand cru de Rémy Gresser à Andlau.
Wrap de rillettes de saumon © GP
La maison est récente, connaît un évident succès de curiosité. Côté cuisine – et c’est là où le bât blesse – , un jeune duo, Jimmy Lancaster et Arnaud Perlot, a choisi (?) de faire amusant et dans le vent, plutôt que sérieux et franchement précis. Bref, il y a une dichotomie évidente entre ce qui est proposé dans le verre et en flacon avec beaucoup de science et des assiettes ludiques, maladroites et brouillonnes, de qualité assez moyenne, souvent couvertes (à foison) de bâtonnets d’herbes, ciboulette ou aneth, comme de fruits du moment: ainsi les fraises en fines tranches, abricots en morceaux, cerises ou groseilles agrémentant les salades, le sashimi de thon ou celui de viande (de la tendre poire de boeuf signée Migrovia, de qualité au demeurant). Bref, ça se veut joli et malicieux, et ce n’est ni fin, ni vraiment savoureux.
Sashimi de boeuf © GP
Le grand sablé avec ses graines de courge, son caviar d’aubergines, son coulis de péquillos et sa « julienne » de chorizo ibérique, amuse, comme le « wrap » de rillettes de saumon à l’aneth et citron vert, un peu fourre-tout. La bavette de veau servie rosée et sa grande brochette de légumes parfumée aux saveurs du Sud, flanquées de pommes rattes ou le filet de bar à l’huile vierge et sa barigoule de légumes confits comme la caille rôtie aux cerises d’Alsace ne sont pas mal. Un bémol évident pour les cuisses de grenouilles, dites à la provençale, en fait ni poêlées, ni croustillantes, ni aillées, mais spongieuses et noyées sous un coulis de tomate, ramollies, caoutchouteuses et franchement fades.
Cuisses de grenouilles à la provençale © GP
Le crumble de fraise et de rhubarbe compotées comme la crème brûlée au Carambar font des issues gentillettes à des repas un peu inégaux. Chaque assiette est proposée avec un ou deux vins en suggestion. La question qu’on est en droit de se poser est la suivante: une telle cuisine est elle à même de mettre en valeur la riche cave maison? Rien n’est moins sûr…
Crumble fraises et rhubarbe © GP
Lire : « en l’occurrence celle de Max Costes et le mien… ». Mais ça ne change rien au fond.
Mon ^pauvre Olivier, la logorrhée qui vous tient lieu de discours serait un motif de franche rigolade si je n’avais pas de compassion pour les faibles d’esprit.
Vous avez certainement beaucoup voyagé dans votre canton, mais pour ce qui est de vos nombreux voyages à l’étranger je reste d’autant plus dubitatif que vous attaquez Hans sur son prénom en prétendant que ni les Allemands ni les Néerlandais n’y connaissent grand-chose en matière de gastronomie ! Les restaurants remarquables et étoilés sont en nombre dans ces 2 pays, surtout en Allemagne, et il faut être un sombre crétin pour s’imaginer que les seuls connaisseurs sont Français.
Par ailleurs, évitez à l’avenir d’écrire vos commentaires ridicules après avoir bu : vous confondez les réponses des uns et des autres, en l’occurrence celui de Max Costes et le mien…
Vous illustrez à vous seul l’inconvénient du progrès technologique : autrefois les critiques gastronomiques sévissaient uniquement dans la presse écrite, et les lettres envoyées aux journaux pour protester ou contester étaient quasi systématiquement mises à la corbeille…Aujourd’hui, le Net et plus singulièrement le 2.0 permettent au dernier des cons de s’exprimer publiquement, et vous profitez largement de ce droit…
Nous avons découvert le 2ème fan de Publo, Monsieur Hans. Oui mon cher Monsieur je cautionne la grossièreté lorsqu’elle s’avère nécessaire. Pour votre culture générale vous devriez regarder l’étymologie de votre prénom et loin de moi de le porter (Ouf) pas facile tous les jours. En même temps je peux vous comprendre l’origine Allemande ou Néerlandaise de ce prénom pourrait laisser à penser que vous ayez eu certes une bonne éducation mais certainement pas culinaire pour en revenir aux faits. Ces 2 pays ne sont pas jusqu’à ce jour au sommet de la gastronomie, allez courage …. à bientôt.
Olivier : un prénom bien quelconque pour se permettre de se moquer de ceux des autres. Qui se sent morveux se mouche : vous deviez être bien touché par les propos des uns et des autres pour réagir avec autant de virulence, autant de grossièreté. Pour votre gouverne un minimum d’éducation , c’est savoir écrire un français correct en toutes circonstances. Mais l’éducation, cela doit vous passer bien au dessus de la tête…
En réponse à ce cher Philippe qui visiblement a le vomissement facile (au passage changez de cantine) je tenais à préciser que je suis loin d’être jeune et je pense avoir entre plusieurs continents essayé quelques très belles tables dont vous ignorez même l’existence. Pour votre culture générale cher Philippe, Lyon est loin d’être représentatif du temple de la gastronomie et les étoiles qui visiblement vous font rêver ne sont plus référence en la matière. Nous avons changé d’époque, adaptez-vous, ouvrez vous au monde vous allez encore de votre âge avancé découvrir des endroits magiques. Excusez moi pour l’orthographe lorsque je répond au con je vais vite pour ne pas perdre de temps ! A bientôt.
Bonjour,
Je partage entièrement l’avis de Philippe à propos d’Olivier !
Quelle arrogance de la part de ce jeune ‘con’ né probablement avec une cuillère en argent dans la bouche et quel mépris pour les mères en général ! Vous me donnez envie de vomir.
Vu votre jeune âge vous n’avez pas eu l’occasion de goûter à la cuisine des ‘Mères Lyonnaises’ : la Mère Léa, la Mère Vittet, la Mère Brazier (1° femme à obtenir 3 macarons au guide Michelin) et bien d’autres… C’est auprès de ces Mères que de Grands Chefs tels Fernand Point, Paul Bocuse, Alain Chapel… et d’autres ont appris leur métier.
Et les Chefs de votre génération que vous vénérez ont débuté comme commis chez ces Chefs là ! On parle du 20ème siècle.
Autre chose : on peut être jeune et ne pas massacrer l’orthographe !
Cordialement,
Et oui Philippe vous avez répondu tout seul à votre interrogation comme quoi y a pas d’âge ….
Je vous trouve un peu sévère, -les plats ne sont pas tous aboutis mais laissons aux cuisiniers le temps de faire leurs gammes -,en revanche certaines des remarques de @Hansj sont fondées, celle concernant le « service » en fin de soirée…
@Olivier, être jeune n’est pas une qualité, mais un état de fait, et, comme le disait Brassens, « le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ». Ainsi, prendre comme seul contre-argument l’âge (et l’expérience) de M.Pudlowski est la marque d’un esprit assez primaire, pour tout dire. Je précise que j’ai 32 ans, mais peut-être ne suis-je, moi aussi, qu’un vieux con ?!
Bonsoir,
Je constate que nous avons retrouvé le seul de fan de Mr Pudlowski qui au regard du prénom doit être de la même génération que son compagnon de table. Certes dans les temps anciens le goût n’était pas si développé et on ne pourra en vouloir a leurs mères d’avoir tenté de les nourrirent plutôt que de leur faire découvrir l’art subtile d’un bon plat raffiné. C’est pas beau de vieillir ….
Pauvre Pudlo, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, surtout face à un fan club certainement plus séduit ou doit-on dire fasciné par la tenancière du lieu… quand elle honore celui-ci de sa présence… Déjà un premier point, quand elle est absente, le service laisse largement à désirer, surtout en fin de soirée, certes il est tard, mais c’est son choix d’horaires d’ouverture et le client téméraire payant le même prix que quelques heures plus tôt, aurait droit à un service équivalent, sans oublier la soupe à la grimace censée vous intimer de quitter au plus vite les lieux, même s’il n’est pas encore l’heure de fermeture pourtant fixée par eux… Se plaindrait-on sinon ?
Sur la cuisine, tout est bien dit et combien cela a été juste : ce n’est pas le fruit d’une unique visite qui permet de le confirmer. Par contre, on pourrait penser que la cuisine pêche quant à la qualité car ici on privilégie l’anecdotique pour faire plaisir au sus évoqué fan club, dont la compétence gastronomique doit se limiter aux émissions télévisées façon cuisine réalité…
Et pour rajouter un peu d’huile sur le feu, crime de lèse majesté certainement, mais on émettra un doute sur la gestion qualité conservation des vins exposés / stockés en salle / boutique.
Je doute du 12° de conservation recommandable et au prix de certains flacons…
Et là Pudlo avait été sympa de passer sous silence ce détail qui fait la tâche dans une revendiquée vinothèque.
Je déjeune et dîne souvent à la Vino Strada Stub.Je suis aussi scandalisé par vos propos injustes!Vous avez payé la note ?!Vous semblez ne plus être toujours de bon conseil!Vous descendez de très bonnes adresses ,alors que vous en exagérez la très bonne note d’autres. .Dommage que le copinage joue dans ce monde de la critique gastronomique!
Je suis scandalisée par ce que je viens de lire. Ce restaurant l’un de les préférés à strasbourg. La cuisine est excellente. D’ailleurs le sashimi que vous critiquez est divin. J’y suis allée avec des amis ainsi que mes parents, anciens restaurateurs, des collegues, à chaque fois tout le monde avait adoré !
En réaction à l’analyse de Mr PUDLOWSKI sur la qualité de cuisine prodiguée à la Vino Strada Stub il me semblait important de rectifier et réagir. Je pense que ce monsieur est dépassé, les excès des diverses dégustations pratiquées de son temps seraient semble t-il la cause du décès de son palais. Laissez la place aux jeunes et contentez vous de visiter les routiers, le steak / frites sera à votre portée.
Monsieur,
je viens de pendre le temps de lire votre critique ( quel effort, vous me l’accorderez !!!!) 😉
En voyant la réponse : ( bon courage ) » de Catherine à son commentaire qui est sincère et vous met en opposition avec vos dires
la cuisine française a ses lieux de rendez vous sur Strasbourg , à cela je rajouterai que votre nostalgie est a la hauteur de votre critique culinaire dépassée
permettez moi en toute sympathie de vous adresser ses quelques mots qui je l espère sonneront comme une mélodie
Je vous trouve bien dur ! j’ai mangé la bas y a pas longtemps et pour ma part ce fut très bon.
En effet les vins sont bien de qualités mais je trouves que la cuisine est sympathique.
Bon courage!
Merci pour l’adresse, j’irai tester ça à la rentrée.