Restaurant du Marché

Ambiance © GP

Le lieu eut son heure de gloire dans les années 1970/80 du temps Christiane et Michel Massia qui furent les ambassadeurs royaux de la cuisine landaise à Paris. Il est demeuré dans son jus. Même si les tables en bois n’ont plus de nappes blanches et si les prix ont (nettement) baissé. Jouant les formules pas chères et la « complète » à 33 €, malgré quelques suppléments, Francis Lévêque, formé chez Lorain à Joigny et Vigato au temps d’Apicius, joue avec aise dans la catégorie du rapport qualité/prix.`

Velouté de courgettes © GP

L’ambiance est adorable, relax, sympa, le cadre, avec ses céramiques au sol, ses boiseries, cuivres et patères, fait très vieux Paris, joue avec aise les QG de copains – hier soir, Bernard Lecoq, le comédien d’une famille formidable était là avec une bande d’amis. Le service fait face au succès. On regrette juste que le gars Francis, qui oeuvre en cuisine semi-ouverte, assez discrète ne corse pas davantage les goûts des plats qu’il sert. Témoins le velouté de courgettes un peu fade, comme le dos de  cabillaud cuit vapeur -et un peu ramollo – servi avec des légumes sans grand goût.

Asperges blanches © GP

Peut être aurais je dû opter pour le saumon façon hareng ou le croustillant de pied de porc au chèvre qui faisaient deux propositions alléchantes. Mais il y avait aussi les asperges blanches avec leur vinaigrette aux oeufs et l’onglet aux échalotes confites et pommes purée plutôt bien vus (même si ce dernier n’était ni très salé, ni très poivré). In fine, les sorbets signés Berthillon (vanille, elle, un peu sucrée, caramel et cassis exquis) mettait tout le monde d’accord.

Cabillaud aux legumes © GP

Comme le sage rouge de Pellehaut en côtes de Gascogne gentiment fruité et généreusement tarifé au compteur.

Onglet à l’échalote confite © GP