Mamilla Hotel
« Jérusalem: pour en finir avec le Mamilla »
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Les "concierges" au Mamilla © GP
Le plus bel hôtel de Jérusalem? Celui là, bien sûr, qui est aussi le plus zen, le plus récent – dans la catégorie palace -, le plus sobre, le plus design. Reste qu’un hôtel, ce n’est pas seulement une décoration, si soignée soit-elle, mais aussi une chaleur, une qualité humaine et une volonté de faire plaisir dont ce gentil monstre récent, créé par le magnat Alfred Akirov – il a racheté le Lutetia à Paris, récemment évoqué ici même – , bâti par l’architecte Moshe Safdie, décoré par l’italien Piero Lissoni, est totalement dépourvu.
La terrasse du Mamilla Café © GP
Les jeunes filles, charmeuses, de la réception sont vite perdues, ou ennuyées, à la moindre demande, le bar, hors ses heures de service, sent l’eau de javel, l’équipe de jeunes chefs en vogue, Zach Melul et son adjoint Oshri Zafrani, joue le registre coffee shop sans relief dans deux endroits pourtant classieux: salades, pizzas, toasts au « Mamilla Café » avec joli coin bistrot et terrasse intérieure ou re-pâtes et re-salades, plus focaccia, grill et hamburger à la terrasse panoramique du « Rooftop ».
Zach Melul et Oshri Zafrani © GP
Bref, tout se passe là comme si ce beau monde était sous employé, à l’instar d’une équipe de foot de première division qui jouerait en CFA. On ajoute que la splendide bibliothèque à vins en mezzanine baptisée « Winery » contient 180 vins, tous cashers. Mais zéro vin du monde. Bref, ce Mamilla si beau mérite encore un effort…
Une chambre au Mamilla © GP
