Le Gastroquet
« Paris 15e: le Gastroquet change d’ère »
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Dany Bulot et Julien Logereau © GP
C’était – c’est toujours! – la bonne table en lisière des salons de la Porte de Versailles. Les Bulot qui voulaient vendre ont fait affaire avec Julien Logereau, fils d’Annie et neveu de Jacques Cagna, qu’on vit jadis à l’Espadon, rue des Grands Augustins. Ce grand jeune homme vif et élégant s’est vite inséré dans cette table familiale et provinciale, d’autant que Dany, ancien chef de Benoît rue St Martin, a glissé ici un peu de sa malice et de son savoir-faire, glissant ici ses conseils de sagesse et de vérité.
Salade de champignons © GP
Terrine de foie gras au jambon © GP
C’est dire qu’on se fait plaisir là sans manière dans un lieu au nom qui paraît contemporain mais qui plus « curnonskyen » que fooding. On aime l’ambiance complice, d’une table l’autre, les recoins cosys, les banquettes du fond, comme le bon frichti simple d’apparence, mais assez savant, ici servi. Ainsi la terrine de jambon et foie gras au Banyuls, la salade champignons poêlés au lard fumé et émincé d’omelette, celle de saint jacques aux pommes de terre fondantes et aux échalotes.
Salade de saint jacques © GP
Steack de lotte © GP
Le steak de lotte au cidre, le cassoulet mijoté à la graisse d’oie, le « jeune » veau de lait aux légumes du jour, tendre comme une joue de bébé, servi avec sa polenta ou encore le merveilleux foie de veau au citron confit avec un mini gratin dauphinis sont des bonheurs du jour. On boit là dessus un jasnières blanc, vif comme l’onde, rappelant les origines sarthoises du bon Dany, ou encore une demie château Fronsac 2004, Fronsac à la dominante merlot donc très charmeuse.
Veau de lait et polenta © GP
Foie de veau au miel et citron © GP
In fine, on ne loupe la mousse glacée au whisky et Bailey’s qui fait la plus exquise des gourmandises éternelles. Bref, une maison qui change de mains sans changer d’esprit, gardant la même qualité mesurée, le même bon ton raisonnable, ça se fête. Santé, le Gastroquet!
Mousse glacée au Bailey's © GP
Délicieux repas après une séance de cinéma, l’accueil, les surprises (rillettes avec l’apéritif et crème de potiron chataignes en amuse bouches, le sourire et la convivialité.
Le menu à 33€ est idéal avec un onglet cuit à la perfection, saisi, délicat tendre et gouteux
Je vais en faire mon point de chute lorsque j’irais au cinéma à Convention
Et le Gastroquet a encore de belles années devant lui… pour le plus grand plaisir de mes papilles!
Entièrement d’accord , une table comme on aimerait en trouver partout . L’accueil tout d’abord mériterait en ces temps de récompense , un oscar . Les patrons ont une joie de vivre très communicative et en temps que musicien , je peux dire que leur maison est une des trop rares salles de concert de Paris tant ce côtoient musiciens et chanteurs (de circonstance) . La cuisine est pour toutes ces raisons celle d’un artiste , on se régale et on en redemande . Il unit belle cuisine bourgeoise avec modernité . De plus Julien a la classe d’un maitre d’hôtel de grande maison . Une dernière pensée pour Mado qui a fait de ce lieu un endroit familial
Merci à toute l’équipe pour tous ces moments où nous nous sommes juste sentis heureux .
Tous les bons moments que nous avons passé à table jusque très tard avec les gentils patrons ne font que confirmer le bien fondé de cet article qui vante les mérites de ce qu’il y a dans l’assiette et l’accueil chaleureux de Dany et Mado . Que du bonheur. Ils ne se prennent pas au sérieux mais ils sont pro. il faut être chanceux pour pouvoir entendre le chef pousser( trop rarement) la chansonnette dans un répertoire dont il a le secret.
nous confirmons; C’EST UNE TRES BELLE TABLE
le plaisir toujours présent, et pour la table et pour l’accueil !!!!